Rivet, vis, boulon, soudure : comment assembler les pièces en métal ?

Les pièces en métal peuvent, théoriquement, se coller, mais cette technique est plutôt réservée à l’industrie. Dans la pratique, elles s’assemblent soit mécaniquement, soit par soudage.

On distingue les techniques d'assemblage à froid et les modes d'assemblage à chaud. Les rivets, vis, les boulons et écrous appartiennent à la première catégorie, la soudure à la seconde. 

Le rivetage

C’est la technique la plus simple (et pas forcément la moins solide), consistant à relier deux pièces, par des rivets, petites barres métalliques cylindriques aplaties aux deux extrémités. Les deux pièces à assembler doivent être percées simultanément.

Le rivetage se fait :
– à la bouterolle quand les deux faces de l’assemblage sont accessibles ;
– à la pince (rivets “pop”) quand le trou n’est accessible que d’un côté.

Le vissage, le boulonnage

– Le vissage direct dans une pièce de métal tendre se fait avec une vis autotaraudeuse, après pointage et éventuellement réalisation d’un avant-trou avec un foret fin.
– Le vissage fileté directement dans le métal exige le taraudage de la pièce où la vis cylindrique (boulon) sera serrée. On utilise pour cela un taraud de pas correspondant à celui de la tige filetée du boulon. Il faut d’abord percer le métal avec un foret de diamètre inférieur à celui de la tige filetée, puis réaliser le filetage avec le taraud et un tourne-à-gauche.
– Le boulonnage consiste à percer simultanément les pièces et à les réunir par un boulon et un écrou, avec interposition de rondelles, éventuellement à ailettes pour rendre le desserrage plus difficile. Le blocage de l’écrou peut être obtenu par une colle de freinage.

La "soudure"

On désigne sous ce mot générique différentes techniques d’assemblage des métaux ayant en commun la chaleur, obtenue par un fer ou par la flamme d’un chalumeau.
– La brasure consiste à assembler deux pièces de même métal ou de métaux différents (néanmoins compatibles) en faisant fondre un métal d’apport (à base d’étain, d’argent, etc.) sous l’effet d’un fer ou d’une flamme.
– La soudobrasure est comparable à la brasure, mais fait appel, comme métal d’apport, à des baguettes de laiton enrobé, et demande une température beaucoup plus élevée.
– La soudure électrique consiste à réunir deux pièces de métal sous l’effet d’un arc électrique à haute température (4 000 à 5 000 °C) créé entre les pièces et une électrode constituée d’une baguette métallique facilitant la fusion du métal.
– La soudure autogène (oxyacétylénique ou oxybutane) passe par la fusion des métaux à assembler avec une flamme de plus de 3 000 °C.

Mis à jour le 20/02/2025


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