Parpaings en béton et blocs de béton cellulaire

Pendant longtemps la pierre et la brique ont été les seuls éléments pour construire “en dur”. Les parpaings de béton et plus récemment les blocs de béton cellulaire ont facilité considérablement les techniques de construction. Si les premiers constituent aujourd'hui le matériau de construction le plus utilisé, les seconds restent confidentiels en France alors qu'ils sont très utilisés en Europe du Nord.

LIVRE RECOMMANDÉ

Les parpaings de béton

Les parpaings (aussi appelés blocs, agglos ou moellons dans certaines régions)  permettent de construire une maison ou des ouvrages en dur rapidement et solidement. Ils sont moins chers à l’achat que les matériaux plus classiques, comme la brique ou la pierre ; c’est pourquoi ils occupent, à l’heure actuelle, une très grande place dans la maçonnerie.

Les blocs de béton lourd sont obtenus à partir des agrégats classiques (sable et graviers) ; il existe aussi des  parpaings plus légers (donc plus faciles à manipuler et moins éprouvants pour les fondations), obtenus à partir d’agrégats légers (à base de pouzzolane et de laitier expansé).

Les parpaings peuvent être pleins ou alvéolés. À chaque extrémité, ils comportent une dépression  et une proéminence (sorte de rainure et languette) permettant d’assurer l’assemblage avec du mortier. Leurs dimensions sont très variables : de 7,5 x 20 x 40 cm pour les plus minces jusqu’à 35 x 20 x 40 cm pour les plus épais. Il existe désormais des blocs "rectifiés", aux cotes précises, permettant un assemblage avec de la "colle" (comme avec les briques Monomur), garantissant  un assemblage plus précis et limitant les ponts thermiques.

On trouve aujourd'hui des parpaings dont les alvéoles sont remplies d'isolant, ce qui améliore le bilan thermique de ces blocs.

Vous pouvez également utiliser des parpaings pleins qu’il vous sera possible de réaliser vous-même en fabriquant un moule en bois. Ce coffrage doit être fait en planches rabotées et maintenu par des serre-joints de maçon. Dosez le béton de la façon suivante: 30 kg de ciment 32,5 / 40 l de sable sec / 80 l de graviers. Démoulez dès que le béton est solide et attendez au moins 8 jours avant utilisation.

Les parpaings pleins sont lourds. Il convient de les utiliser avec prudence dans la construction. Vous pouvez vous en servir pour la réalisation de murets ou de petits ouvrages (bacs à compost, murs de remblai, etc.).

Les parpaings sont destinés à être crépis ou peints, leur surface et leur couleur étant peu décoratives.

Le béton cellulaire

Fabriqué essentiellement à partir de sable, chaux et ciment, le béton cellulaire possède une structure qui emprisonne une myriade de petites alvéoles retenant l’air ; c’est le secret de ses étonnantes qualités d’isolation (les blocs de béton cellulaire sont 5 fois plus isolants que ceux en béton de ciment), d’inertie thermique et de solidité, mais aussi de légèreté. C’est un matériau moderne, idéal pour la totalité de la construction, du gros œuvre portant au cloisonnement en passant par les doublages.

Le béton cellulaire est proposé en blocs parallélipipédiques ou de formes spécialisées, en blocs, en carreaux, en linteaux  ou en éléments de formes spécifiques pour répondre aux différents besoins de la construction d’une maison. 

Les blocs standards mesurent 25 x 25 x 62,5 cm, d’où une bien plus grande rapidité de pose qu’avec des briques creuses ou des parpaings. Cinq fois moins lourd que ces derniers, le béton cellulaire est aussi bien moins pénible à maçonner, certains blocs possédant par ailleurs des poignées ergonomiques pour en faciliter le maniement. Les cotes très précises permettent un assemblage à joints minces.

Faciles à utiliser, les blocs de béton cellulaire sont utilisables dans tous les domaines de la construction, pour les murs porteurs comme pour les cloisons et les doublages ou certains ouvrages (crédences, bancs, etc.). On les assemble avec de la colle. 

 


Cet article peut vous intéresser :

image

Béton armé

Lorsqu’on veut réaliser un ouvrage en béton (piliers, poteaux, poutres, linteaux, dalles) ayant une bonne résistance à la traction et à la flexion (par exemple un linteau, une dalle autoporteuse, chaînage en sommet de murs porteurs, etc.), il faut le "ferrailler" pour que la pièce ne casse pas. On utilise des fers (tiges d'acier) ronds, lisses ou tréfilés, de différents diamètres,  qu’il faut noyer dans le béton.

Le site de la rénovation de la maison

Tout sur la rénovation de la maison, la construction et l’aménagement de l’habitat : isolation, chauffage, confort, accessibilité, sécurité… et toutes vos questions à Christian PESSEY. Un maximum d’informations dans tous les secteurs de la maison et du logement, près de 1000 articles de conseils en matière de chauffage, de climatisation, de traitement de l’air. De nombreuses informations sur les différentes pièces de votre logement. Des conseils pour aménager l’atelier et y travailler en toute sécurité. La maçonnerie pour construire et faire évoluer votre habitation. Des suggestions de décoration avec les revêtements de sol et les revêtements muraux. Et tout savoir sur la rénovation énergétique. Bien sûr retrouvez aussi les informations réglementaire sur la maison.