Revêtements de sol souples (moquette, aiguilleté) : les trois types de pose

Des trois méthodes classiques de pose de la moquette – libre, collée, tendue –, seules les deux premières sont du domaine de l’amateur. L’une et l’autre ne présentent guère de difficultés.

La pose libre

Elle s’impose pratiquement dans le cas d’un habitat locatif. Le propriétaire peut en effet exiger la remise en l’état d’origine du sol lors du départ du locataire, ce qui n’est guère facile lorsque la moquette a été collée. La pose libre permet en plus une récupération totale du revêtement (ce qui peut être intéressant s’il n’est pas trop abîmé et taché) et présente l’avantage de la facilité et de la rapidité. Cette technique de pose convient aussi bien pour l’aiguilleté que pour la moquette et repose sur l’utilisation de bandes adhésives double-face dont la pose n’exige qu’un bon dégraissage du support (surtout pour les parquets anciens cirés).

La pose collée

Que l’on utilise une colle “définitive” ou un simple fixateur (c’est-à-dire une colle permettant l’arrachage relativement facile du revêtement), le terme “pose collée” doit être retenu, car la technique de pose reste la même. Il faut savoir qu’un aiguilleté collé est pratiquement inarrachable par la suite ; s’agissant d’une moquette à dossier caoutchouc, celui-ci restera au sol lors de l’arrachage (on pourra cependant l’éliminer avec un scraper). La technique de pose n’est guère difficile, la colle ayant un temps de séchage suffisamment long pour ne pas poser de problèmes de mise en place et de rectification de position.

La pose tendue

Cette technique de pose professionnelle consiste à tendre la moquette de mur à mur, en l’ancrant généralement sur des bandes à picots préalablement clouées au sol le long des plinthes. La tension se fait avec un appareil spécial, le “coup-de-genoux”. Entre la moquette (sans dossier) et le sol, on déroule une thibaude, en principe une toile de jute assurant l’isolation et l’élasticité du revêtement.


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