Maçonnerie : les outils pour le ciment, la chaux, le mortier le béton, etc.

La panoplie des outils du parfait maçon n'est pas très étendue, mais presque tous ceux listés ci-dessous sont indispensables à un moment ou à un autre. Comme toujours, choisissez des outils de qualité car ils vous serviront longtemps. Entretenez-les correctement, notamment ceux qui sont en contact avec la chaux ou le ciment, car quand ces liants hydrauliques ont durci il sont très difficiles à éliminer.

Les outils de mesure, de contrôle et de traçage du maçon

sont à la base du travail ; ils sont aussi régulièrement utilisés en cours de réalisation pour de constantes opérations de vérification. Ce sont :
– la chaîne d’arpenteur qui sert à mesurer au sol l’emprise des ouvrages et à tracer leur emplacement (généralement avec du plâtre) ;
– le fil à plomb qui est l’outil de base pour guider le montage des ouvrages maçonnés et pour contrôler leur verticalité ;
– le niveau à bulles métallique utilisé pour contrôler l’horizontalité et la verticalité des ouvrages (en particulier des murs de briques et de parpaings ou les cloisons de carreaux de plâtre ou de briques plâtrières) ;
– le niveau laser se substitue à celui à bulles surtout pour les distances importantes
– le niveau à fioles (constitué d’un tuyau et de deux fioles graduées) sert à vérifier l’horizontalité des grands ouvrages et à déterminer l’alignement au même niveau de deux points très éloignés ;
– le double mètre ruban métallique est utilisé pour tous les contrôles et prises de mesure en cours de réalisation. Certains font jusqu'à 5 m ;
– l’équerre de maçon à grandes branches en acier qui permet de vérifier la rectitude des angles droits formés entre les murs d’une construction ;
– le cordeau à poudre qui permet le traçage au sol ou sur les murs d’un trait rectiligne entre deux points éloignés ;
– une règle de 2 m, aujourd’hui en aluminium, utilisée pour le réglage des dalles et des chapes et pour les contrôles d’horizontalité, en association avec le niveau à bulles ou laser.

Le matériel de gâchage

Il comprend pour l’essentiel :
– une auge en caoutchouc dur pour gâcher de petites quantités de mortier et de plâtre ;
– un bac à gâcher bas en plastique ou en tôle pour le hachage, à l’aire (au sol) de quantités limitées de mortier ou de béton (souvent remplacé par une simple feuille de plastique pour protéger le sol de la brûlure du ciment) ;
– la bétonnière à moteur (électrique ou thermique) est utilisée pour gâcher des quantités moyennes de mortier ou de béton (elle peut être facilement louée) ;
– un seau (de préférence en caoutchouc dur) pour transporter les matériaux bruts ou gâchés.

Les outils pour maçonner

Ils se répartissent en trois grandes familles :
– les outils de terrassement (pelle, pioche, barre à mine) ;
– les outils de percement (massette, burin, pointerolle, ciseau de maçon et de briqueteur) ;
– les outils de coffreur (marteau de charpentier, pied de biche, serre-joint) ;
– les outils de mise en œuvre et de lissage (truelles, bouclier, taloches)

Des outils de qualité

Il est primordial de choisir des outils de haute qualité, car la maçonnerie les met à rude épreuve. Il faut aussi les nettoyer immédiatement après usage, car les matériaux utilisés, ciment et chaux en particulier sont très agressifs. .


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À quoi servent les adjuvants) du mortier et du béton ?

Les adjuvants sont des produits qui, ajoutés en faible dose au moment du gâchage modifient et améliorent les mortiers et béton. la pratique n'est pas nouvelle pusique déjà dans l'antiquité, on ajoutait du sang de bœuf au mortier pour accélérer sa prise. LIVRE RECOMMANDÉ

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Concevoir et réaliser des éléments en béton : dosage et gâchage

Le béton est un mélange de ciment et d’agrégats (gravier et sable). L’eau ajoutée pendant le gâchage déclenche des réactions chimiques qui le transforment en un matériau solide, très résistant. Le degré de résistance peut être modulé en agissant sur le dosage des ingrédients, en fonction de l’utilisation prévue. Celui-ci doit être extrêmement précis : un excès d’agrégats compromet la qualité de la finition ; avec trop de sable, la surface du béton résiste mal aux agressions. Le mélange commence à prendre en 2 h, et on ne peut plus le travailler. Toutefois, le béton n’atteint réellement toute sa résistance qu’au bout de plusieurs jours, et continue de durcir tant qu’il contient de l’eau. Le coffrage doit être réalisé avec soin.

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Coffrage du béton

Plus particulièrement utilisés pour la réalisation d'ouvrages en béton armé, les coffrages serviront dès que l'on voudra donner au béton durci une forme très précise résultant d'un véritable moulage. Le moule utilisé ici sera en fait un simple coffrage, constitué d'éléments plats en bois, parfois en métal et même en matière plastique. Le coffrage permettra donc de limiter la coulée et de contenir le béton frais pendant la prise.

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Les outils de terrassement

Les outils de terrassement permettent le creusement d'une tranchée, d'un excavation, de fondations. Ils doivent être d'excellente qualité, car ils sont utilisés dans des conditions difficiles et sont très sollicités en fonction du terrain et de la nature du sol. 

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Maçonnerie : les outils de frappe

En maçonnerie, il existe un grand nombre d'outils de frappe. Ils sont lourds et doivent être de bonne qualité. Vous devez être vigilants et ne pas les lâcher lorsque vous travaillez en hauteur ! On comprend ici l'intérêt du casque... 

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Faire du béton (dosage et gâchage)

Le béton est proche du mortier, la seule différence étant l'ajout de graviers lors du gâchage. On peut gâcher à la main pour les faibles quantités, mais on utilise le plus souvent une bétonnière, qui facilite grandement les opérations lorsqu’il s’agit de couler une dalle ou de réaliser des travaux de coffrage importants. Pour une grosse quantité de béton, on aura recours à une livraison par camion-toupie.

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Béton armé : comment choisir les fers ?

Lorsque l’on veut réaliser un ouvrage en béton (piliers, poteaux, poutres, linteaux, dalles) ayant une bonne résistance à la traction et à la flexion (par exemple un linteau, une dalle autoporteuse, un chaînage en sommet de murs porteurs, etc.), il faut le "ferrailler" pour que la pièce ne casse pas. On utilise pour cel des fers (tiges d'acier) ronds, lisses ou tréfilés, de différents diamètres,  qu’il faut noyer dans le béton.