La peinture joue un rôle essentiel en décoration, même si l'on choisit de poser du papier : il en faut pour traiter les portes, les baguettes d’encadrement ou les plinthes. Il est donc essentiel de bien la choisir pour une décoration de qualité.
Traditionnellement, on opposait « peinture à l’huile » et peinture à l’eau ». Aujourd'hui, on parle de « peintures solvantées » et « peintures en phase aqueuses ». Les peintures solvantées – dont la plus connue est la « glycérophtalique » – , ont disparu progressivement, à l'intérieur de la maison, en raison des émanations qu’elles dégagent, à l’application comme au cours de leur séchage. Ce sont les fameux COV, les « composants organiques volatiles » dégagés par les solvants pétroliers – white spirit en tête – nuisibles pour la santé qui sont à l’origine de cette disparition.
Depuis 2010, les normes européennes ont imposé la disparition progressive des peintures solvantées, au profit des peintures « en phase aqueuse », beaucoup moins émettrices de COV et donc nettement moins polluantes.
On trouve deux familles de peintures en phase aqueuse :
• les vinyliques, considérées comme des peintures d’entrée de gamme, destinées essentiellement au plafond ;
• les acryliques, qui sont plus faciles à appliquer,
– qui sont proposées dans une large gamme de couleurs et d’aspects,
– qui sont lavables, voire lessivables,
– qui sèchent vite,
– qui s’appliquent facilement, à la brosse (pinceau) au rouleau et au pistolet.
Elles sont aussi moins chères que les glycérophtaliques solvantées.
On retrouve avec les acryliques les mêmes aspects qu’avec les glycérophtaliquess :
• mat
• satiné
• brillant, en notant toutefois la difficulté de retrouver une profondeur de brillance équivalente à celle d’une laque glycérophtalique solvantée.
« Phase aqueuse » ne veut pas dire absence totale de COV. C’est pourquoi le législateur a imposé un étiquetage environnemental qui vaut pour tous les produits de construction, avec une graduation A + (associée à la couleur verte foncée), A (vert clair), B (orange) et C (rouge), pour indiquer une progression de la nocivité.
S’y ajoutent des labels plus ou moins contestés par les instances de l’écologie, dans les principaux sont :
• ÉCOLABEL
• NF ENVIRONNEMENT
• ECOCERT
Depuis 1994, la mise sur le marché des peinture contenant des sulfates de plomb est rigoureusement interdite .La Directive Européenne de 2004 interdit la fabrication et la vente des peintures qu'elles soient en phase aqueuse ou glycérophtaliques mates, brillantes, intérieures ou extérieures dont le taux de COV respectif dépasse 30 g/l, 100 g/l et 450 g/l. Ce qui condamne la grande majorité des peinture glycérophtalique.
Fiche mise à jour le 12 juillet 2024
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