Préparer le mortier et le béton
Le travail de maçonnerie repose principalement sur le gâchage du mortier et du béton, nécessaires à l’assemblage d'une large partie des produits de maçonnerie.
Le montage d’un mur (ou d’une cloison) revient à l’assemblage, par superposition, d’éléments de maçonnerie (pierres, briques, parpaings, carreaux). Il passe par différentes étapes communes, quel que soit le matériau.
LIVRE RECOMMANDÉ
Quelle que soit la nature et l’importance de l’ouvrage, la réalisation des fondations passe par un certain nombre d’opérations de base :
– détermination de l’emprise au sol par mesures, traçage sur le terrain (éventuellement matérialisation par des piquets et des cordeaux) ;
– creusement de fondations (pouvant prendre la forme d’une dalle couvrant la surface totale de la construction) à la bêche et à la pelle ;
– établissement d’une couche d’assise (hérisson) de grosses pierres en fond de fouille ;
– coulage de fondations (généralement en béton, éventuellement ferraillé).
Cela revient à l’assemblage, par superposition, d’éléments de maçonnerie (pierres, briques, parpaings, carreaux). Il passe par différentes étapes communes, quel que soit le matériau :
– gâchage du mortier d’assemblage (ou du plâtre s’agissant de carreaux de brique ou de plâtre) ;
– choix de l’appareillage (le plus souvent à joints rompus) ;
– étalement d’une couche de mortier (ou de plâtre) à la truelle sur la fondation (ou sur le sol) pour établir la première rangée d’éléments de maçonnerie ;
– pose à “bain soufflant” de cette première rangée, en faisant refluer le mortier (ou le plâtre) en tassant l’élément de maçonnerie et en le réglant de niveau (tassement avec le manche de la truelle, contrôle d’horizontalité avec le niveau à bulles) ;
– établissement des autres rangées en faisant alterner les joints, avec contrôles réguliers de la verticalité au fil à plomb ;
– jointoiement à la truelle, avec recours éventuel à la truelle langue de chat ou au fer à joint, ou arasement avec une truelle Berthelet (à lame droite perpendiculaire au manche) pour les carreaux de plâtre ou de brique plâtrière.
Préparer le mortier et le béton
Le travail de maçonnerie repose principalement sur le gâchage du mortier et du béton, nécessaires à l’assemblage d'une large partie des produits de maçonnerie.
Le coulage de fondations est presque toujours nécessaire pour assurer la stabilité au sol des ouvrages ; elles peuvent se réduire à une simple semelle de mortier de quelques centimètres d’épaisseur pour un muret ou être constituées de longrines de fortes épaisseurs en béton armé pour les murs porteurs.
À quoi servent : le mortier de ciment ou de chaux, le béton et le plâtre
Différents matériaux de maçonnerie entrent dans la rénovation d'une maison. Il n'est pas inutile de rappeler à quoi servent les principaux d'entre eux pour tous vos travaux dans la maison.
Construire un muret de jardin en pierres
La construction d’un mur en pierres de pays nécessite une certaine habitude des travaux de maçonnerie. On a utilisé ici des pierres moyennes et quelques grosses pierres à maçonner. Une méthode plus simple, donnant le même effet, consiste à ériger deux parois accolées, avec du mortier seulement au centre, de façon à créer l’illusion d’un muret en pierres sèches.
Les outils de maçonnerie pour le mortier et le béton
Le gâchage du mortier et du béton (c'est-à-dire le mélange du ciment, des agrégats et de l'eau) exige l’utilisation d’instruments appropriés, tant pour la préparation des composants que pour le gâchage proprement dit. Cette opération demande beaucoup de soin car dépend en grande partie la solidité des ouvrages.