Changement climatique et la maison
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend une importance catastrophique du fait des changements climatiques.
Deuxième poste des catastrophes naturelles
La Cour constate que c’est devenu le deuxième poste de sinistralité au sens catastrophe naturelle après les inondations, avec plus du tiers des sinistres.
Un coût de sinistralité très important
Le coût moyen des sinistres est estimé à 16 300 €, ce qui en fait la plus élevée des garanties dites « dommages ». Toutes les régions sont touchées avec en tête d’Île-de-France, l’Occitanie, PACA et la Nouvelle Aquitaine.
Les solutions pour le RGA
La Cour recommande un renforcement de la prévention, autrement dit en priorité de ne pas construire sur des sols argileux ou de ne le faire qu’en respectant scrupuleusement les contraintes construtives mais aussi de rechercher à anticiper le renforcement du bâti ancien dans cette situation.
Reconsidérer l'état de catastrophe naturelle
Plus inquiétant la Cour invite l’État à reconsidérer le classement du phénomène RGA en état de catastrophe naturelle, ce qui arrangerait bien les assurances mais qui serait catastrophique pour les particuliers concernés puisque les dégâts ne seraient plus pris en charge, malgré le coût très important des méthodes de réparation.