Tremblement de terre : quelle situation en France métropolitaine?

On pense souvent que la France, notamment métropolitaine, n'est pas exposée aux tremblements de terre voire épargnés par ce genre de catastrophe. C'est une erreur comme en témoigne le séisme de 1887 qui détruisit le village de Castillon dans les Alpes Maritimes, et ceux antérieurs de 1494, 1564 et 1644 dans la région des Alpes Maritimes. La France est soumise dans beaucoup de régions au risque sismique lié à ces failles au niveau des massif montagneux anciens (Massif Armoricain, Vosges) et au contact de régions sédimentaire et peut être plus encore par une chaîne de volcans dont le risque de réveil est imprévisible..Il nous est apparu utile de rappeler les dispositions nationales concernant les constructions et risques sismiques édités par le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le Ministère de la Transition énergétique

 

 

Réglementation parasismique applicable aux bâtiments

Le séisme constitue un risque naturel majeur, potentiellement très meurtrier et pouvant causer des dégâts importants sur les bâtiments et les équipements. L’objectif principal de la réglementation parasismique est donc de protéger au maximum les populations : lors de secousses sismiques, la construction peut subir des dommages irréparables sans s’effondrer sur ses occupants.

La réglementation parasismique a été révisée en octobre 2010 pour prendre en compte les évolutions des connaissances scientifiques et des normes européennes. Elle est basée sur un principe de proportionnalité dans les exigences qu’elle pose pour les bâtiments dits « à risque normal », en fonction de la zone d’aléa et des enjeux liés aux bâtiments.

Elle s’applique ainsi depuis mai 2011 aux bâtiments faisant l'objet d'une demande de permis de construire, d'une déclaration préalable, ou d'une autorisation permettant un commencement de travaux.

Ainsi, les exigences réglementaires sont définies en fonction de deux critères : la nature de l’ouvrage et sa localisation géographique.

Nature de l’ouvrage : deux typologies et quatre catégories d'importance

Les ouvrages dits à « risque normal »

Ils sont définis dans le code de l’environnement (art. R.563-3) comme des « bâtiments, équipements et installations pour lesquels les conséquences d’un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à leur voisinage immédiat ». Il s’agit des bâtiments de la vie courante (maisons individuelles, immeubles d’habitation collective, écoles, hôpitaux, bureaux, etc.).

Les ouvrages dits à « risque spécial »

Ils sont définis dans le code de l’environnement (art. R.563-6) comme des « bâtiments, équipements et installations pour lesquels les effets sur les personnes, les biens et l’environnement de dommages même mineurs résultant d’un séisme peuvent ne pas être circonscrits au voisinage immédiat desdits bâtiments, équipements et installations ». Il s’agit d’installations de type nucléaire, barrages, ponts, industries Seveso, qui font l’objet d’une réglementation parasismique particulière.

Les bâtiments de la classe dite à risque normal sont répartis en quatre catégories d'importance.

Localisation géographique et zonage

Cinq zones de sismicité 

  • Une zone de sismicité très faible (1) où seul le risque sismique est pris en compte pour les ouvrages dits à risque spécial.
  • Et quatre zones de sismicité : faible (2), modérée (3), moyenne (4) et forte (5), pour lesquelles les règles de construction parasismique sont pris en compte pour les ouvrages à risque spécial et pour les ouvrages à risque normal.

Les textes réglementaires

Ils figurent dans le code de la construction et de l’habitation et dans le code de l’environnement complétés par un arrêté établi en octobre 2010 et révisé régulièrement.

L’article L.132-2 du code de la construction et de l’habitation indique que « les bâtiments exposés à un risque sismique prévisible préservent la sécurité des personnes présentes dans les bâtiments et permettent leur évacuation en toute sécurité. Ils préservent également la sécurité des personnes situées dans leur proximité.

La conception et la construction des bâtiments limitent les dommages qu'ils encourent en cas de séisme. »

L’article R132-2 du code de la construction et de l’habitation précise ces règles. Elles s’appliquent lors de construction nouvelle ou lorsque le bâti existant fait l’objet de modifications importantes. Cette réglementation permet également de s'affranchir des règles de calcul et de recourir à des règles "simplifiées" ou "forfaitaires" pour certaines typologie de bâtiments comme les maisons individuelles. Dans cas, il convient de se référer à des guides réglementaires.

Informations

Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Ministère de la Transition énergétique

 

Les dernieres vidéos maison

image

Bien régler son thermostat

Faire des économies d'énergie commence bien entendu par le fait de bien isoler son logement, mais aussi en apprenant à régler correctement le thermostat du ou des appareils de chauffage.

image

Isolation des parois : la fin des ossatures?

L'innovation réside dans la suppression des ossatures métalliques rendue possible par l’association d’une plaque de plâtre ultra résistante et d'accessoires de pose brevetés. Le système permet de réaliser un doublage des murs intérieurs sans ossature métallique verticale.   

image

Travaux de maçonnerie

La maçonnerie est à la base des travaux de construction. Les techniques sont assez simples, mais il faut suivre à la lettre les conseils avisés et ne se lancer dans les travaux qui participent à la solidité du bâti que bien informé. L'outillage est basique et assez peu onéreux.

image

Les conseils rénovation

La rénovation permet de prolonger et d'améliorer la maison. La rénovation énergétique de la maison est à l'ordre du jour : isolation, chauffage, rafraîchissement permettent de mieux vivre et de faire des économies

image

Nos conseils jardin

Le jardin est le complément logique de la maison, comme le sont le balcon, la terrasse et même le logement en général pour y faire pousser des plantes d'intérieur.

image

Nouvelle rubrique séniors !

Rester le plus longtemps possible chez soi pour bien y vivre sa retraite et y vieillir dans les meilleures conditions, c'est le souhait d'un maximum de personnes, même si les établissements spécialisés sont en grande majorité bien tenus, par des personnels dévoués et attentifs. Mais pour rester chez soit quand on perd de la mobilité, il faut des aménagements, des adaptations qui facilitent la vie. Les conseils manquent souvent pour réaliser des travaux dans le logement, avoir les bonnes informations sur les aides financières, les bons contact pour faire certaines démarches. C'est l'objet de cette rubrique.

image

PAC hybride gaz : Christian PESSEY témoigne !

Dans cette vidéo, Christian PESSEY fait le point sur la PAC hybride gaz et vous annonce notre future série de reportages consacrée à l'installation de ce système, du raccordement au gaz de ville jusqu'à sa mise en service ! 

Les derniers conseils maison

image

Les différents types de plafonds

Dans les maisons anciennes, les plafonds sont en plâtre sur lattis (bacula). Dans les habitations modernes, ils sont le plus souvent en plaque de plâtre. Si le plancher est à structure bois, les deux types de plafond sont fixés sur les solives qui supportent le plancher de la pièce supérieure. Beaucoup de maisons ont des sols et planchers d’étage en béton : dalle auto-porteuse, mais plus souvent encore plancher en hourdis béton (ou entrevous), posés entre des poutrelles en béton précontraint, des plaques de plâtre assurant la finition du plafond.

image

Peinture d'un mur : comment éviter les cloques ?

Lorsque la peinture d'un mur se soulève en petites cloques disgracieuses quelques heures ou jours après l’application, on est très déçu. Le phénomène, très fréquent mais évitable, résulte de différents facteurs : déséquilibre entre l’humidité, la température, le support et les techniques d’application. Sur un chantier professionnel comme dans une rénovation domestique, les cloques sont le symptôme d’un mur qui n’a pas été suffisamment préparé ou d’une peinture appliquée dans de mauvaises conditions. En comprenant les mécanismes en jeu, il devient possible de s’en prémunir.

image

Chaux vive et chaux éteinte : différences et utilisations

Longtemps avant l’essor du ciment moderne, la chaux a façonné les murs, les sols et les champs. Derrière ce nom familier se cachent pourtant deux matières bien distinctes : la chaux vive et la chaux éteinte. Toutes deux issues du calcaire, elles se distinguent par une réaction chimique décisive qui change leur nature, leur comportement et leurs usages.

image

Pose du parquet : les différentes méthodes de pose

Le parquet est l’un des types de sols les plus anciens. Autoporteur quand il est cloué sur des solives ou des lambourdes, il devient revêtement quand il est collé ou posé “flottant”. Les différentes méthodes de pose de parquet permettent d’obtenir des sols d’excellente qualité dont l’entretien variera selon la finition choisie. Une sous-couche isolante est de rigueur pour la pose flottante, surtout en immeuble collectif. Voici la synthèse des méthodes de pose.

image

Les appareils de chauffage électriques

Longtemps considérés comme des appareils d’appoint, car gros consommateurs d’énergie, les appareils électriques font désormais partie intégrante des systèmes de chauffage. Si les convecteurs sont montrés du doigt pour leur inconfort (le flux d'air) et leur manque de souplesse (le "tout ou rien"), les radiateurs à liquide caloporteur ou à cœur de chauffe en fonte ou en pierre assurent une chaleur douce comparable à celle d'un radiateur de chauffage central.   

image

Faut-il renoncer à Maprimerénov'? Quelles autres solutions d'aides ?

Le dispositif MaPrimeRénov’, mis en place par l’État pour accompagner les travaux de rénovation énergétique en France, ne traverse pas sa meilleure passe. Suspensions, baisses de budget et complexification sont autant de signaux qui incitent à s’interroger : faut-il y renoncer ? Et si l’on changeait de cap, quelles autres solutions s’offrent aux particuliers ?

image

Doubler un sol par panneaux vissés

Le doublage du sol par des panneaux (de particules ou de MDF) est une solution rapide et très efficace, notamment quand un ragréage est insuffisant. Il faut naturellement pour cela que le sol soit plan et se prête au chevillage et au vissage. Le panneau de particules présente l’avantage d’offrir une assez bonne isolation acoustique et thermique, surtout s’il est d’une certaine épaisseur. On peut aussi intercaler entre le panneau et le sol une couche d’isolant supplémentaire.