Le bouturage des fleurs

Le bouturage se pratique pour certaines espèces de fleurs ne se reproduisant pas (ou mal) par semis et n’émettant pas de rejets. Selon les cas, il faut utiliser les tiges ou les racines

Le bouturage de tiges herbacées

Il s’effectue au printemps, avant la floraison, ou en été, sur des pousses ne portant pas de fleurs.
–Tranchez au greffoir une tige, juste sous un nœud, ou conservez le talon d’un rameau latéral.
–Trempez la base dans une poudre d’hormone d’enracinement pour faciliter la reprise.
–Supprimez les feuilles de la base, et coupez la tête.
–Enfoncez la bouture, sur 4 à 5 cm, dans un mélange humidifié de terre et de sable.
–Recouvrez la terrine d’une vitre ; utilisez une mini-serre, ou emballez le pot dans un sac en plastique et gardez-le à l’ombre.
–La reprise se manifeste par le développement des bourgeons situés à l’aisselle des feuilles.
– Les asters, les géraniums, les chrysanthèmes, les phlox et les œillets se multiplient bien de cette façon.

La bouture de racines

Il s’applique aux espèces à racines charnues, comme l’anémone du Japon, l’hélénium, le pavot d’Orient et le phlox.
–Débitez des tronçons de racines, et disposez-les à plat, dans une caissette ou un pot.
–Recouvrez-les d’un peu de terre sableuse humide.
–La reprise se manifeste par l’apparition de bourgeons adventifs. Elle s’effectue plus rapidement et de façon moins aléatoire avec des boutures placées sur couche chaude et à l’étouffée pour garder une atmosphère bien humide.
–Le bouturage de racine se pratique d’octobre à mars, pendant la période de repos végétatif.

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