Dans les maisons anciennes, les plafonds sont en plâtre sur lattis (bacula). Dans les habitations modernes, ils sont le plus souvent en plaque de plâtre. Si le plancher est à structure bois, les deux types de plafond sont fixés sur les solives qui supportent le plancher de la pièce supérieure. Beaucoup de maisons ont des sols et planchers d’étage en béton : dalle auto-porteuse, mais plus souvent encore plancher en hourdis béton (ou entrevous), posés entre des poutrelles en béton précontraint, des plaques de plâtre assurant la finition du plafond.
Plafond en lattis et plâtre (bacula)
Cette méthode de construction des plafonds (également utilisée pour certaines cloisons) était très longue, puisqu’il fallait clouer côte-à-côte des lattes sous les solives et recouvrir le tout avec du plâtre (souvent même avec plusieurs couches) lissé en finition. Avec le temps, la mince couche de plâtre se fendille, voire se perce. Inutile de chercher à réparer ce genre de plafond dans les règles. Mieux vaut fixer dessous une ossature métallique sur laquelle vous pourrez visser des plaques de plâtre.
Plafond en plaque de plâtre sous plancher bois
Même sous un plancher bois récent, la plupart des plafonds modernes sont faits en plaques de plâtre fixées sous les solives. Les plaques peuvent être clouées ou vissées sous celles-ci, et les joints sont recouverts d’un calicot avant l’application d’un enduit de jointoyage. Toutes les plaques actuelles sont prêtes à peindre, ce qui réduit les travaux de préparation. L’utilisation de plaques à bords amincis (BA 13) facilite la réalisation des joints, sachant cependant qu’ils risquent toujours de réapparaître si la pièce située au-dessus est habitée, ce qui entraîne des vibrations et des mouvements du plancher. Pour éviter cela, on pose les plaques sous une ossature métallique, ce qui présente l'avantage de permettre une isolation thermo-acoustique avec une forte épaisseur d'isolant minéral. Les joints, désolidarisés du plancher risque beaucoup moins de se fissurer.
Plafond en plaque de plâtre sous hourdis béton
Cette configuration est très fréquente dans les constructions pavillonnaires récentes : des éléments préfabriqués en béton (hourdis) sont posés entre des poutrelles en béton armé précontraint et forment une surface stable et solide pour constituer un sol d’étage. Le plafond lui-même est constitué de plaques de plâtre vissées sur une ossature en acier galvanisé. Les éléments d’ossature sont généralement clipsés sur des suspentes, elles-mêmes glissées et enfoncées entre les hourdis et les poutrelles. Une isolation peut être réalisée entre les plaques de plâtre et les hourdis quand ceux-ci ne sont pas en polystyrène.
Plafond en frisette ou lambris
Le plafond en frisette ou en lambris séduit par son côté chaleureux et son aptitude à transformer rapidement une pièce. Composée de lames de bois ou de PVC, la frisette trouve place aussi bien dans des intérieurs classiques que contemporains. Elle offre une isolation acoustique appréciable. Elle permet de dissimuler aisément câbles et irrégularités. On opté généralement pour fixation sur ossature ou sur solives si elles sont apparentes.
Plafond tendu
Lorsqu’un plafond est très dégradé et que, de surcroît, la hauteur sous celui-ci est importante (plus de 2,70 m), il peut être intéressant de faire poser un plafond tendu. Il s’agit d’une mince feuille de vinyle très lisse et très résistante, fixée par des baguettes d’ancrage entre les murs. La feuille est chauffée juste avant la pose pour qu’elle se tende en refroidissant. Il n’est même pas nécessaire de déménager les meubles pour réaliser ce genre de réfection. Il est possible d’intégrer des spots d’éclairage dans le plafond.
Quel poids de ouate de cellulose peut supporter mon plafond en BA13?
Bonjour, Ma maison est de 1986. J'envisage de changer l’isolation des combles perdus, la laine de verre existante sera enlevée . On me propose de la ouate de cellulose soufflée Igloo, 355 mm ép. , R 7.
Je m'inquiète car d'après vos conseils et c'est mon cas espacement 60 cm : " Pour ce qui est de la charge, la ouate de cellulose est un isolant très dense (d'où ses bonnes qualités de déphasage) donc très lourd, soit environ 10 kg/m 2 pour obtenir un R=7. Compte tenu de la résistance à la charge du BA13, 1l ne faut pas dépasser 16 kg /m 2 de ouate de cellulose (pour un espacement de solives de 60 cm). Comparativement, pour la même résistance thermique (R = 7), la charge de la laine de verre en vrac est de 3,5 à 3,8 kg/m 2 ".
Je lui ai fait lire votre conseil et il me répond que ça passera car il enlève la vielle laine de verre!! Je préfère avoir votre avis.
Chantal
Lambris PVC : comment le choisir?
Imputrescible, durable et facile à entretenir, le lambris en lames de PVC était destiné à l’origine aux pièces très humides (cuisine, salle de bains). En prenant des couleurs et des textures plus décoratives, il peut désormais habiller séjours, bureaux, salons et même les chambres d’enfants.
Lambris bois : lequel choisir?
Historiquement, tous les lambris étaient tous en bois. Leur objet était avant tout décoratif, mais on s'est aperçu qu'ils constituaient aussi un excellent revêtement isolant à une époque ou le chauffage était une préoccupation majeure. Apanage des maisons nobles ou bourgeoises, le lambris s'accompagnait de motifs décoratifs, panneaux bordées de baguettes, sculpture rocaille en partie supérieure, etc. Dans les maisons populaires, de simples planches ajustées sur chant en bout était aussi pratiquées. Après une poussée du lambris vinylique et, à une époque, de frisette bas de gamme, le lambris bois retrouve sa noblesse avec l'utilisation de bois de qualités, de pays ou exotiques.