Diagnostiquer l’état du plafond
Avant toute intervention, l’observation minutieuse du support est déterminante. Toute trace d'humidité doit être résorbée à la source. Un plafond peut présenter de simples microfissures ou, au contraire, révéler des défauts plus profonds liés, par exemple, à un ancien revêtement qui n'adhère plus. En passant la main sur la surface, on perçoit immédiatement les reliefs, les creux et les zones friables. Ce premier contact guide le choix de l’enduit et des techniques à pratiquer. Un plafond sain, mais irrégulier, nécessite un travail différent d’un plafond fissuré dont l’ancienne peinture se décolle par grandes écailles.
Préparer le support
La qualité du résultat tient toujours à la préparation. Il faut commencer par éliminer toute écaille ou cloques à l’aide d’une spatule (couteau de peintre). Un bon lessivage est l'étape suivante :
- à l’eau chaude savonneuse (pour un ancien badigeon);
- avec un dégraissant adapté ou une lessive spécialisée (plafond peint avec une peinture glycérophtalique ou vinylique).
Une fois sec, le support, s'il est bon état, après 48 h de séchage est prêt à recevoir une première passe d’enduit. Appliquer l’enduit en plusieurs étapes
Rebouchages
Les irrégularité, fissures, trous doivent être traités avec un enduit de rebouchage, au couteau de peintre. Après séchage complet, ils seront poncés, pour effacer toute traces ou surépaisseur.
Appliquer l'enduit
L’enduit de finition à utiliser au plafond se travaille idéalement par fines couches successives. Une fois la première couche bien sèche, une seconde couche, permet d’uniformiser l’ensemble du plafond. Cette passe d’enduit de finition se veut régulière, fluide et continue, afin d’obtenir une surface la plus homogène possible. À ce stade, la maîtrise du geste est essentielle : un mouvement trop appuyé peut créer des stries, tandis qu’un geste trop léger laisse un film irrégulier.
Le ponçage, étape décisive pour un rendu impeccable
Lorsque l’enduit a séché, le plafond doit être poncé entièrement. Cette étape, souvent redoutée, conditionne pourtant l’aspect final. Optez pour une ponceuse de plafond raccordable à un aspirateur. Vous pourrez la louer. Le grain de l'abrasif doit être suffisamment fin (120 à 200) pour lisser sans marquer. Le but est de retrouver une surface uniforme et satinée au toucher, signe que l’enduit est parfaitement nivelé. Un dépoussiérage soigneux, avec un aspirateur et le passage ensuite d'un linge légèrement humide, évite que des particules ne se mêlent ensuite à la peinture.
La mise en peinture pour un résultat durable
Le plafond prêt, il est temps de passer à la peinture. Une sous-couche est fortement recommandée : elle fixe l’enduit, améliore l’adhérence et garantit un blanc uniforme, en particulier sur des zones fraîchement rénovées. Vient ensuite la peinture de finition. Optez pour une peinture latex matte ou acrylique, à la rigueur une peinture vinylique, moins chère. Appliquez la peinture au rouleau en passes croisées, la dernière dans le sens de la lumière pour éviter les traces de reprise. Un séchage respecté entre chaque application assure un rendu net, sans ombres ni nuances indésirables.