Deux cas différents
Il faut distinguer les dégâts des eaux classiques, liés à une fuite ou à un débordement d’appareil sanitaire et les inondations liées à un facteur extérieur exceptionnel comme le débordement d’une rivière.
Ce n’est pas la même couverture ?
Non. Dans le premier cas c’est la couverture « dégât des eaux » classique comprise dans la « multirisque habitation »
Et pour les inondations créées par le débordement, d’une rivière par exemple ?
Deux cas de figures :
– si la maison est située en zone inondable, il faut l’avoir déclaré à l’assurance et avoir souscrit une garantie spécifique, qui n’est pas toujours possible d’obtenir ;
– dans tous les autres cas, avoir souscrit la garantie « catastrophe naturelle » dans son contrat d’habitation généralement comprise dans la multirisque.
Et dans ce cas on est garanti si par exemple le cours d’eau déborde près de chez soi ?
Seulement si le secteur est classé en catastrophe naturelle.
Dans certaines circonstances exceptionnelles, comme des crues, des tempêtes, ou des pluies diluviennes, le Gouvernement prend un arrêté interministériel, reconnaissant l’état de catastrophe naturelle à certaines communes, dont le maire en a fait la demande.
Et concrètement, on fait quoi ?
Une fois l’arrêté publié, on fait une déclaration à l’assurance dans un délai qui a été porté récemment de 10 à 30 jour, par LR/AR indiquant les dégâts constatés, avec un maximum de précisions, de description et si possible de chiffrage. Ensuite c’est le jeu classique des indemnisations qui s’applique.
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