Les granulés de bois, connus aussi sous le nom de "pellets", sont apparus en France dans les années 2000. Ils permettent d'alimenter des poêles, inserts et chaudières spécifiques, particulièrement efficaces et économiques. De nouveaux types de granulés (les "agros-pellets"), plus ou moins décriés ont fait leur apparition.
À partir de sciure de bois
Présentés sous la forme de petits cylindres lisses et durs, les granulés sont obtenus à partir de sciure ou de copeaux de bois collectés dans les scieries et les menuiseries industrielles, compactés sans aucun additif (et notamment sans colle), pour constituer un combustible à utilisation domestique. Sciure et copeaux sont séchés, pressés, refroidis, tamisés puis conditionnés en sacs ou livrés en vrac dans un silo attenant à l'appareil de chauffage.
Homogènes, denses et très secs
Les granulés de bois bénéficient d'un taux d’humidité très faible (moins de 10%) leur procurant un haut pouvoir calorifique et fournissant aux appareils de chauffage un très bon rendement. Leur pouvoir calorifique est en moyenne de 4800 KWh/t.
Des produits certifiés
Sans que cela soit une obligation pour eux, les producteurs de granulés ont la possibilité de faire certifier leurs produits. Trois certifications, en France, garantissent des caractéristiques physiques minimales. Ce sont les certifications ENplus, DINplus et NF biocombustibles solides granulés. Ces certifications portent sur:
- le diamètre
- la longueur
- l'origine de la matière première
- le pouvoir calorifique inférieur ou PCI
- l’humidité
- le taux de "fines" : pourcentage (en masse) de particules fines contenues dans le granulé
- le taux de cendres
- la résistance mécanique
- la masse volumique (apparente)
- les teneurs en soufre, chlore et azote.
La plupart des fabricants d'appareils de chauffages au granulés exigent l'utilisation de produits certifiés pour accorder la garantie initiale sur leurs matériels.
Les agro-pellets
Un nouveau genre de pellets a fait son apparition : les "agro-pellets" produits à partir de résidus de cultures. On les fabrique à partir de résidus et de déchets de plantes comme le chanvre, du lin, le miscanthus, le tournesol, le paprika, les fougères ou la paille. Ce combustible n'est pas certifiés par la norme NF et est déconseillé par des organismes et professionnels pour un usage domestique. Intéressants sur le plan du recyclage des déchets, ils risquent d'induire des cultures dédiées au détriment de productions alimentaire.
Mis à jour le 30/07/2025