Performant, économique dans la durée, immédiatement disponible, et de plus en plus renouvelable, le gaz à un rôle essentiel à jouer dans la décarbonation de notre pays. Pour permettre à tous les consommateurs et propriétaires immobiliers d’accélérer la décarbonation de leur logement, le gaz, associé aux autres énergies s’avère une solution pertinente
Local, renouvelable et compatible avec tous les équipements au gaz, le biométhane présente une empreinte carbone divisée par 5 par rapport au gaz naturel. Dès 2030, 20 % du gaz consommé en France pourrait être d’origine renouvelable ; en 2050, la France a le potentiel avéré de couvrir 100 % de sa demande de gaz grâce aux gaz verts. Le biométhane, qu’est-ce que c’est ? Produit localement à partir de résidus agricoles, d’effluents d’élevage et de déchets issus des territoires, le biométhane est également appelé gaz renouvelable. Après épuration, il possède les mêmes caractéristiques que le gaz naturel. Il peut alors être injecté dans les réseaux afin d’alimenter les différents équipements gaz et répondre aux usages actuels de chauffage, cuisson et production d’eau chaude sanitaire (ECS).
Pour respecter les exigences de la Réglementation environnementale 2020 (RE2020) et anticiper les seuils en carbone énergie d’ores et déjà fixés pour 2025 (6,5 kg CO2eq/m2/an en logement collectif et 4,4 kg CO2eq/m2/an en maison individuelle), la PAC hybride est la solution la plus adaptée. En construction neuve comme en rénovation, elle permet de :
• décarboner : la PAC électrique couvre 60 à 70 % des besoins énergétiques. La chaudière assure le complément avec notamment du gaz vert ;
• maîtriser ses coûts : la PAC hybride fait fonctionner l’équipement le plus performant et génère ainsi des économies d’énergie substantielles été comme hiver. Le rendement de la PAC électrique se dégrade en effet fortement en période froide : c’est à ce moment que la chaudière prend le relais ;
• assurer ses arrières : en cas de défaillance de la PAC, la chaudière gaz prend le relais ;
• limiter la pointe électrique : l’hybridation diminue les consommations électriques en période hivernale et limite les appels de puissance qui menacent l’équilibre du réseau électrique.
La PAC hybride individuelle combine intelligemment deux énergies. Elle se compose :
• d’un module pompe à chaleur électrique air/eau de puissance généralement inférieure ou égale à 8kW ;
• d’un module chaudière gaz à très haute performance énergétique (THPE) d’une puissance comprise entre 15 et 30 kW. Maison individuelle, logement collectif : la pompe à chaleur (PAC) hybride gaz a tous les avantages 2 Économie carbone : -70 % des émissions de CO2 toute l’année (-90 % en cas de contrat 100 % gaz vert) Coût : en moyenne 9 000 à 15 000 euros TTC pose comprise Coût d’entretien annuel : 220 à 270 euros
Son système de régulation intelligent permet d’utiliser de manière performante le module pompe à chaleur et/ou le module chaudière gaz selon les modèles en fonction :
• des températures extérieures en donnant la priorité à l’équipement le plus performant ;
• du prix des énergies ;
• des émissions de CO2 ;
• des pointes de consommation électrique.
Lorsque les températures sont douces, la PAC électrique récupère la chaleur contenue dans l’air extérieur pour chauffer le logement. En période froide, la chaudière gaz THPE prend progressivement le relais : c’est l’équipement le plus performant pour assurer la continuité du chauffage de l’habitation et de l’eau chaude sanitaire (ECS). Résultat : 30 à 40 % d’économies d’énergie par rapport à une chaudière d’ancienne génération.
• Chaudière THPE individuelle : équipement compact, design, connecté et robuste dont la durée de vie d’environ 20 ans, combine confort et économies d’énergie sur les consommations de chauffage et d’eau chaude. Le passage d’une chaudière ancienne standard à une chaudière THPE permet souvent d’améliorer l’étiquette DPE en réduisant jusqu’à 30 % les émissions de gaz à effet de serre. Éligible aux différentes aides publiques (TVA à taux réduit de 5,5 %, Eco-prêt à taux zéro) et locales, elle coûte entre 3 000 et 5 000 euros TTC pose comprise (hors aides), pour un coût d’entretien annuel allant de 100 à 150 euros.
• Chaudière à condensation individuelle associée à un chauffe-eau thermodynamique individuel : une solution autorisée uniquement en logement collectif. Le chauffage est assuré à 100 % par la chaudière et l’eau chaude sanitaire est assurée par un préchauffage du chauffe-eau thermodynamique et par l’appoint de la chaudière. Les deux équipements sont installés à l’intérieur de l’habitation. Dans le neuf, cette solution est compatible avec le seuil 2025 de la RE2020. Son avantage : elle n’a pas d’unité extérieure et tient dans un placard de mètre carré, lave-linge inclus !
• Chaudière collective et chauffe-eau solaire collectif : l’eau chaude est en partie produite (environ 50 %) par la chaleur solaire récupérée par les capteurs solaires et transmise au fluide caloporteur, l’eau. La chaudière gaz assure le complément en eau chaude sanitaire et le chauffage. L’installation des équipements de chauffage et d’ECS en chaufferie et en toiture n’impose aucun encombrement dans les logements. Autre variante : le système solaire combiné. Le solaire thermique produit l’eau chaude sanitaire et le chauffage. La chaudière gaz fait le complément des deux usages.
• Solution hybride gaz - géothermie : la PAC géothermique récupère les calories dans le sol grâce à des sondes. La chaudière assure l’appoint en chauffage.
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Nettoyer et entretenir les gouttières, les descentes et les regards en toute sécurité
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Acheter une place de parking en sous-sol : un investissement intéressant ?
Acheter une place de parking en sous-sol peut représenter un investissement intéressant, à condition de bien choisir son emplacement et d’anticiper les frais annexes. La sécurité, la demande croissante dans certaines zones urbaines et le faible coût d’acquisition en font un placement accessible et relativement simple à gérer. Toutefois, sa rentabilité dépend fortement du marché local et des contraintes fiscales. En 2025, le parking souterrain reste une opportunité à considérer pour diversifier son patrimoine, mais il ne s’agit pas d’un investissement systématiquement rentable. Comme pour tout achat immobilier, l’analyse du secteur et de la demande restent la clé du succès.
Eau sanitaire trop chaude : réglementation, risques et conséquences
L'eau sanitaire peut être chauffée de différentes façons : dans une maison individuelle, elle peut l'être par un chauffe-eau indépendant, le plus souvent électrique , mais potentiellement aussi à gaz, ou bien par la chaudière qui assure aussi le chauffage. Dans un appartement, de la même façon, mais aussi parfois par un chauffe-eau de robinet, ou collectivement pour tout l'immeuble. Ces différents sytèmes permettent un réglage individualisé ou non de la température de l'eau sanitaire (salle de bains, douche, cuisine, buanderie). La température de l'eau doit être stable et efficace pour son objet.
L'amiante des toitures en fibrociment : est-ce dangereux ?
Une toiture dont les plaques ondulées contiennent de l'amiante ne sont dangereuses qu'au moment de leur dépose ou si elles sont fortement dégradées (si par exemple plaques ou "ardoises") et se délitent. Toute dépose doit être traitée par un professionnel certifié , dans des conditions de sécurité très strictes pour la protection des intervenants comme de l'environnement (et notamment des personnes). Ce travail ne peut absolument pas être fait par un particulier . car il induit des risques graves pour la santé. Le traitement des déchets se fait par une déchèterie habilitée à traiter les matériaux amiantés. Un Diagnostic Avant Travaux (DAT) permet de détecter la présence d'amiante dans la toiture ou certains éléments pouvant en contenir. Il est plus précis que le DPE. Il est rigoureusement interdit de les jeter dans la nature de façon sauvage. Ce délit est puni de trois ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.
