La plomberie en PER (polyéthylène réticulé) s'impose de façon croissante en construction neuve comme en rénovation, compte tenu de la généralisation du doublage des parois en plaque de plâtre. Discret, facile à mettre en œuvre, le PER bénéficie de raccord très efficaces, facile à mettre en œuvre.
Assemblage par raccords à visser ou raccord à sertir
Raccords à visser
Ils sont très simples à employer et ne demandent qu’une simple clé mâle à six pans, généralement fournie avec le kit de raccordement. Le fonctionnement est élémentaire:
- une bague élastique est insérée sur le tube, jusqu’à un millimètre de son extrémité environ;
- le corps du raccord, fileté, est enfoncé dans le tube, à la main d’abord, puis vissé au moyen d’une clé mâle à six pans;
- l’écrou femelle du raccord est vissé sur le filetage mâle de l’accessoire à alimenter, comme avec un raccord à collet battu ou mécanique classique.
Les raccords à sertir
Les plus sûrs, ils sont nettement plus rapides à mettre en œuvre mais nécessitent deux outils particuliers:
- une pince à emboîture permet de dilater l’extrémité des tubes afin de pouvoir y enfoncer le raccord;
- une seconde pince permet de sertir le raccord avec une bague métallique préalablement insérée sur le tuyau.
Le principal avantage de ces raccords est que, ne comportant pas de joint, ils peuvent être utilisés dans des endroits inaccessibles et même être noyés dans le béton.
Impératifs à respecter
- Pour assurer sa protection mécanique, permettre sa dilatation et son remplacement, le PER doit être protégé par une gaine spécifique (résistance à l’écrasement: 750 kN). À l’exception évidemment des circuits de chauffage par le sol.
- Les tubes doivent être fixés sans écraser cette gaine pour ne pas gêner la dilatation.
- Les raccords doivent rester accessibles.
- Les modèles à visser noyés dans le béton sont interdits.
- L’encastrement des tubes PER n’est pas autorisé dans une chape ni dans un mortier de carrelage ou dans une cloison de moins de 50 mm d’épaisseur