La belle histoire des roses et des rosiers

Les roses et les rosiers ont une longue histoire liée à l'évolution de l'humanité. Du rosier gallique au rosier à grandes fleurs produit aujourd'hui in vitro, ce sont des siècles de sélections, recherches, de manipulations, d'hybridations successives pour obtenir des roses toujours plus belles et toujours plus parfumées.

Les origines du rosier

Elles sont très anciennes : elles remontent selon toute vraisemblance à plusieurs siècles avant notre ère. Il semble que notre pays, alors la Gaule, soit la terre d’origine de cet arbuste qui devait connaître un succès universel. Le rosier gallique (Rosa gallica) poussait à l’état spontané en Gaule. Il se distinguait de l’églantier par ses fleurs parfumées, ses pétales roses plus vifs et plus grands. Comme lui, il possédait des fleurs à cinq pétales conformes au type botanique.

Les rosiers dans l’Antiquité

Les Romains s’intéressèrent particulièrement à cette fleur et la répandirent sur l’ensemble du bassin méditerranéen. Dès cette époque, sans doute, eurent lieu les premières sélections et, sans volonté délibérée, les premières hybridations qui conduisirent à une multiplication du nombre des pétales. Ainsi naquirent des rosiers à fleurs doubles (une vingtaine de pétales), beaucoup plus grandes, illustrées par le rosier de Provence, le rosier de Provins, puis le rosier Centfeuilles (appelé ainsi, car ses roses ont cent pétales), le rosier de France, le rosier Mousseux et le rosier Pompon ou rosier de Bourgogne.

Les rosiers et les Croisades

Il fallut attendre le XIIIe siècle, et plus particulièrement la huitième croisade (1254), pour voir introduit en Occident, venant du Moyen-Orient, un rosier vraiment original : le rosier de Damas ou rosier de Pæstum. Cette variété très florifère durant plusieurs mois de l’année préfigure le caractère remontant des rosiers qui n’allaient pas tarder à voir le jour.

De multiples hybridations pour les roses

Les multiples hybridations avec les variétés issues de Rosa gallica ne permirent cependant pas une évolution considérable, ni une diversification des rosiers cultivés. Au XVIIIe siècle seulement, avec l’introduction de rosiers venus d’Extrême-Orient, on assista à une évolution considérable des rosiers cultivés. En 1779 fut rapporté, à Londres, le rosier Kamtchatka (Rosa rugosa) du Japon ; en 1789, en France semble-t-il, arriva le rosier du Bengale aux fleurs semi-doubles, très florifère de juin jusqu’en novembre. L’étape majeure reste cependant l’introduction de Rosa odorata (1809) qui, à la suite de plusieurs hybridations, donna naissance au rosier à odeur de thé dont viennent la majorité des variétés actuellement cultivées. Au début du XIXe siècle également furent introduits les rosiers de Noisette et les rosiers de l’île Bourbon.

La seconde partie du XIXe siècle est marquée par la création des rosiers multiflores résultant du croisement d’Hybrides de Thé, de rosier de Noisette et de rosier du Bengale. À la fin du XIXe siècle fut introduit de Chine le rosier de Wichura, à l’origine de nombreux rosiers grimpants. Il semble qu’en 1873 une hybridation entre un rosier multiflore et un Hybride de Thé conduisit à la création du premier rosier Polyantha.

Les hybridations ultérieures aboutirent à la création des rosiers rugueux, des rosiers à fleurs d’œillets et, au début de ce siècle, à celle du rosier de Pernet.

Les nombreuses hybridations pratiquées par l’obtenteur allemand Kordes, vers 1950, aboutirent à la création des rosiers Floribunda, à l’origine de la plupart des rosiers à grandes fleurs actuellement commercialisés. Les grands obtenteurs français (Meilland, Delbard, etc.) ont largement contribué au perfectionnement des rosiers contemporains.

La France est d’ailleurs désormais en bonne position dans la course internationale à la production de rosiers “in vitro”, technique permettant d’obtenir un rosier sans greffage, et qui présente l’avantage de fleurir très rapidement.

Dans tous les cas, choisissez de préférence un rosier dont la marque est déposée, ce qui garantit sa noble origine et témoigne des efforts dont il est le fruit.


Ces articles peuvent vous intéresser :

image

Tailler les rosiers : comment et quand?

On taille les rosier pour différentes raisons : nettoyer le bois mort, encourager développement de la plante et la floraison, former l'arbuste en fonction de sa variété et de sa situation.  Une chose est certaines : il faut le faire lors du repos de la végétation.

image

La taille des rosiers : pourquoi et avec quel sécateur?

Chaque année, avant ou lors du démarrage de la végétation, c'est le moment de tailler les rosiers pour qu'ils reprennent force et vigueur. Cette taille est plus ou moins importante selon les variétés. certaines n'en ont pas besoin, mais la plupart des rosiers doivent être taillés pour assurer l'abondance de la floraison. Le choix de l'outil de coupe est important.

Les dernieres vidéos maison

image

Halte aux arnaques : reconnaître les éco-délinquants !

Chauffage, eau chaude, ventilation : Qualit’EnR , l'association qualité énergie renouvelable dresse le portrait des arnaqueurs, des écodélinquants dans le domaine des énergies renouvelables. Des conseils essentiels pour éviter les arnaques.

image

Nouvelle rubrique séniors !

Rester le plus longtemps possible chez soir pout bien y vivre sa retraite et y vieillir dans les meilleures conditions, c'est le souhait d'un maximum de personnes, même si les établissements spécialisés sont en grande majorité bien tenus, par des personnels dévoués et attentifs. Mais pour rester chez soit quand on perd de la mobilité, il faut des aménagements, des adaptations qui facilitent la vie. Les conseils manquent souvent pour réaliser des travaux dans le logement, avoir les bonnes informations sur les aides financières, les bons contact pour faire certaines démarches. C'est l'objet de cette rubrique.

image

PAC hybride gaz : Christian PESSEY témoigne !

Dans cette vidéo, Christian PESSEY fait le point sur la PAC hybride gaz et vous annonce notre future série de reportages consacrée à l'installation de ce système, du raccordement au gaz de ville jusqu'à sa mise en service ! 

Les derniers conseils maison

image

Interdiction des cheminées à foyer ouvert : rumeurs ou réalité?

La cheminée à foyer ouvert, c'est-à-dire sans insert, est montrée du doigt comme polluante et peu efficace. Ce n'est pas faux, mais faut-il pour autant se priver d'une agréable flambée de bûches quand la maison elle-même est déjà chauffée par une chaudière ou une pompe à chaleur, par un plancher chauffant ou des radiateurs électriques? Un certain nombre de sécurités sont à prendre pour réunir toutes les conditions de sécurité.

image

Électricité : la sécurité dans la salle de bains

Les pièces humides, salle de bains en particulier, mais aussi salle d’eau, cabinet de toilette et même cuisine, sont des lieux à haut risque en matière d’électricité. Cette fiche n'a pas pour objet de vous inciter à intervenir sur l’installation électrique, mais de vous alerter sur le respect de la norme dans ce type de pièce : à la moindre inquiétude, ou si l'installation est manifestement ancienne, voire vétuste, faites intervenir un électricien professionnel ou demandez une rénovation au propriétaire de votre habitation si vous êtes locataire.

image

Traiter le bois contre les insectes et les champignons

Différents traitements permettent de protéger le bois de menuiserie, de charpente et de construction. Il se justifie lors d'attaques manifestes d' insectes xylophages ou de moisissures. Attentions aux arnaques fréquentes dans ce domaine.

image

Faire des économies avec le chauffage électrique

Il n’est pas toujours évident de rester bien au chaud chez soi sans faire exploser les factures d’énergie en hiver. Au quotidien, certains appareils pèsent plus lourd que d’autres sur la facture d’électricité des Français. C’est potentiellement le cas des radiateurs électriques puisque le chauffage représente 62% des postes de consommation électrique des foyers français  (étude Butagaz).

image

Repeindre un plafond étape par étape

Repeindre un plafond peut sembler être une tâche ardue, mais s'il est à peu près en bon état ou s'il a été bien préparé , vous y parviendrez avec les bons outils et avec méthode. Achetez toujours une peinture (vinylique ou acrylique) de très bonne qualité.

image

Rénover un vieux parquet : préparation du sol

La rénovation d'une vieux parquet s'impose, même pour la pose directe d’un revêtement mince (aiguilleté, moquette, vinyle). Les opérations décrites ici valent bien sûr pour la rénovation d’un ancien parquet que l’on veut recirer, huiler, vitrifier ou même peindre.

Le jardin pour fleurir la maison

Connaissance des différents types de fleurs

Les fleurs constituent le décor coloré du jardin d’agrément. Fleurs annuelles, fleurs bisannuelles, fleurs vivaces, bulbeuses, roses et rosiers, plantes grimpantes ne se multiplient pas de la même façon. Celles qui se sèment, doivent être semées en place ou au contraire semées en terrine ou en godet pour ensuite être repiquées en pépinière ou plantées en place.  Des techniques spécifiques comme le bouturage, le marcottage ou la greffe permettent la multiplication de certaines fleurs. Certaines possèdent un bulbe comme la tulipe ou la jacinthe, d’autres un rhizome, qui doivent être mis en terre à la bonne époque, laissés en place ou relevés après floraison. 

Les roses : des fleurs à part pour la maison

Les rosiers occupent une place à part dans le jardin d’agrément par l’abondance de leur floraison. La taille des rosiers fait appel à une technique particulière. Certains rosiers doivent être palissés ou tuteurés.