Les fondations d’un ouvrage forment une base de matériaux rapportés en contact avec le sol, qu’elles soient coulées en rigole ou en aires bétonnées (dalles) étendues sur un sol renforcé de pierres ou de granulats (hérisson).
De bonnes bases
Les semelles de fondations d'un muret ou d'un mur obéissent à des règles d’autant plus strictes que leur mise en place constitue la base de l’ouvrage et de ce fait en assure l’ancrage dans le terrain. Partant du sol, il faut en déterminer:
- la nature,
- la résistance,
- l’humidité
- l’homogénéité.
Une première étude cotée est indispensable.
Des chiffres relevés induiront les profondeur et largeur de cette première partie de l’ouvrage qui, selon sa nature et le type d'ouvrage, devra ou non être armé et peut-être protégé par un drainage rapporté. La profondeur de la fouille est conditionnée par la garde au gel spécifique à la région ; sa largeur devant être le double de celle du mur si celui-ci dépasse 1 m de haut.
Les risques de gel
Il est important de tenir compte des conditions climatiques de la région dans laquelle on se trouve. Il faut donc prendre en compte les risques de gel car les matériaux n’ont pas tous la même réaction au froid, aussi bien pendant la période de construction que sur le long terme. Les risques de gel du sol en profondeur induisent celle des fondations.

Coulage des fondations
Le fond de la fouille, tapissé d’un hérisson en cailloutis ou gros graviers, stable et drainant, sera empli ensuite d’un béton juste mouillé, constitué de 3 parts de sable, 3 parts de graviers et 1 part de ciment. Il sera armé d’un ferraillage plat adapté et ensuite recouvert d’une nouvelle couche de béton. Il faut impérativement contrôler le niveau final de la semelle afin de donner au mur une assise correcte.