Le parquet est l’un des types de sols les plus anciens. Autoporteur quand il est cloué sur des solives ou des lambourdes, il devient revêtement quand il est collé ou posé “flottant”. Les différentes méthodes de pose de parquet permettent d’obtenir des sols d’excellente qualité dont l’entretien variera selon la finition choisie. Une sous-couche isolante est de rigueur pour la pose flottante, surtout en immeuble collectif. Voici la synthèse des méthodes de pose.
Les techniques de pose
Les différences de techniques de pose résultent à la fois de la configuration des lieux et de la présentation du parquet lui- même :
- on cloue le parquet massif;
- on colle le parquet massif ou le parquet contrecollé ;
- on pose “flottant” le parquet contrecollé.
La pose clouée
Quand le plancher est destiné à reposer sur des solives, elles- mêmes fixées sur des poutres, et porteuses de lambourdes, la pose se fait clouée. La même technique peut s’appliquer lorsque le plancher est en béton. On fixe alors sur celui-ci des lambourdes, c’est-à-dire des lattes, vissées-chevillées ou même collées, espacées de 40 cm, l’espace entre les lambourdes pouvant être garni d’isolant.
La pose collée
Cette technique ne concerne que le parquet massif, sur sol béton ou carrelage parfaitement plan. L’adhérence directe du parquet sur le sol prévient les phénomènes de résonance et donc de bruit. La pose collée est la seule officiellement compatible avec les planchers chauffants.
La pose flottante
C’est la méthode classique utilisée avec les parquets contrecollés, les lames ou les dalles étant profilées sur chant de façon à s’emboîter sans autre mode de fixation (un filet de colle assurant la cohésion des éléments). Une sous-couche isole du bruit et du froid.
Développement des méthodes
Vitrifier un parquet
Il est possible d'acheter du parquet verni en usine, mais le plus souvent il est livré brut. Différentes solutions de finition sont possibles. Classiquement le parquet est ciré, opération fastidieuse et qui doit être renouvelée souvent. La mode est actuellement au huilage , mais là encore il faut renouveler l'opération périodiquement. De plus, c'est une finition assez fragile. La vitrification, qui est en fait un vernissage, est la solution la moins contraignante. Les vernis ont beaucoup évolué et l'on n'est plus condamné au vernissage ultra-brillant.