Quelle est la durée de vie de votre maison ?

Autrefois, quand on construisait une maison c’était « pour toujours ». Personne ne se souciait de ce qu’elle deviendrait dans des décennies voire des siècles, et les générations d’hommes et de femmes qui l’habitaient successivement s’efforçaient de l’entretenir, de la consolider, de la faire évoluer en fonction de la taille de la famille, de la moderniser au fil des innovations de l’époque. Depuis quelques temps, on peut parler de remise « aux normes » fixées par les Pouvoirs Publics visant à y garantir la sécurité et, maintenant, les performances énergétiques de la construction et la protection de l’environnement. Il est question de préservation du patrimoine constructif et d’adaptation du bâti neuf à l’évolution des conditions économiques et environnementales. C’est dans ce cadre que s’inscrit le cycle de vie d’une maison, dont on prend en compte la perspective de sa déconstruction et l’impact de celle-ci, notamment sur l’environnement. Le cycle de vie d’une maison comprend sa planification sa construction, son utilisation et sa déconstruction. La maison sobre est celle dont l’impact sera le moindre.

Comment mesurer la durée de vie d'une maison ?

La durée de vie de la maison n’est plus indéterminée, comme autrefois, mais mesurable et programmable, en tenant compte de sa rénovation partielle (une vingtaine d’année), du remplacement de ses équipements (par exemple le chauffage), de sa rénovation globale (une quarantaine d’années), etc..  Il est possible de pronostiquer le remplacement (et donc la fin de vie de toutes les composantes d’une maison).

Certains spécialistes suggèrent de provisionner annuellement de 1 à 1,5 % de la valeur du bien neuf pour disposer les sommes nécessaires pour faire face à l’obsolescence des éléments de la maison et les remplacer à échéance.

ÉLÉMENTS DE LA MAISON

DURÉE EN ANNÉES

Moquette

10

Réfrigérateur, congélateur

15

Plaque de cuisson induction

15

Lave-vaisselle, lave-linge

15

Sèche-linge

15

Revêtement stratifié

15

Capteurs solaires

20

Chaudière

20

Pompe à chaleur

20

Revêtement PVC, lino

20

Fenêtres de toit

25

Fenêtres double vitrage PVC, bois

25

Stores à lamelles

25

Bac de douche acrylique

25

Baignoire, bac douche acrylique

25

Porte de garage

25

Lavabo, cuvette WC, céramique

35

Enduit de façade

40

Gouttières

40

Parquet contrecollé

40

Carrelage, pierre naturelle

40

Toiture en tuiles ou ardoises

50

Radiateur chauffage central

50

Conduites (ECS), chauffage

50

Parquet massif

50

La maison moins dispendieuse

La motivation en faveur d’une maison moins dispendieuse, au fonctionnement moins onéreux, plus efficace, plus respectueuse de l’environnement, a débuté à la fin des années 1960, avec un « retour à la nature » de certains : un concept philosophique et social adopté à l’origine par une petite minorité de jeunes qui a ouvert la voie à une conception plus écologique de la façon de vivre et de consommer donc également de construire, d’équiper et d’utiliser la maison. Cette évolution reposait déjà sur une nécessité de sobriété qui est devenu impérative après les chocs pétroliers.

La maison vertueuse

Beaucoup de modes de constructions vertueux existaient déjà avant cette époque. Les professions du bâtiment, industriels, constructeurs de maisons individuelle ont joué le jeu avec le développement de matériaux comme la brique multi-alvéolaire (Monomur) les isolants, la pompe à chaleur, etc. Sans doute encore insuffisamment, pendant longtemps, compte tenu des contraintes et du réalisme économiques. La part des construction bois est restée modeste, mais la Réglementation Thermique (RT) devenue Réglementation Environnementale (RE) et l'évolution des bonnes pratiques (Document Technique Unifié ou DTU) ont fait évoluer les choses dans le bon sens. Reste à franchir encore de grands pas dans les choix constructifs et l'utilisation des matériaux vertueux (en termes de production comme de résultats et de possibilités de recyclage), la gestion raisonnée des chantiers (notamment en termes de déchets) et surtout, bien sûr, la sobriété énergétique, mais aussi la capacité et la possibilité d'autoconsommation d'énergies renouvelables produites au niveau même des habitations individuelles.


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