Électricité : les pannes les plus fréquentes

Les pannes électriques surviennent généralement au plus mauvais moment, le plus souvent la nuit ou le soir, de préférence  quand des amis arrivent pour un repas convivial. Sauf à ce qu'il y ait une coupure de courant dans le secteur, la panne peut provenir d'un circuit proprement dit (conducteurs, protection, raccordements et connexions) ou bien d’un des équipements électriques alimentés. Un dysfonctionnement provoque une coupure de sécurité au niveau de la protection d'un circuit, voire au disjoncteur principal. Il est souvent possible de résoudre la panne soi-même.

Les coupures sur le réseau

La première des choses est de s'assurer que votre installation est bien alimentée. Demandez aux voisins s'ils ont de l'électricité et si la panne ne provient pas du réseau, autrement dit d'une coupure technique au niveau du secteur consécutive à un incident technique ou à un délestage en heure de pointe. Demandez-vous aussi si votre fournisseur n'a pas suspendu votre alimentation suite à un retard de paiement...

Les défauts sur les circuits électriques

Ils proviennent rarement des conducteurs proprement dit ou de leur gaine isolante, sauf sur des installations hors d'âge, malheureusement encore trop présentes dans certaines maisons, notamment à la campagne.  Dans ce cas il n'y a pas d'autre solution que de sortir les bougies... et d'appeler un électricien pour qu'il mettre l'installation en sécurité et la refaire. Rappelons qu'il est bon de revoir l'installation électrique pour la remettre aux normes au moins tous les 10 ans.

Les connexions électriques

Elles sont à l’origine de nombreux défauts d’isolement et de coupures d’alimentation par le fonctionnement des disjoncteurs:
– une borne desserrée, incident le plus courant, parfois dans un boîtier de raccordement, plus souvent dans un interrupteur, une prise ou un bornier d’entrée;
– la rupture du fil électrique au ras de la borne, qui peut provoquer des étincelles à la mise sous tension, résulte souvent du cisaillement partiel de l’âme du conducteur (le fil lui-même) au moment du dénudage. Il faut identifier le circuit de l'appareil concerné en réenclenchant les disjoncteurs ou les coupe-circuits un à un, puis procéder (ou faire procéder) à la réparation qui s'impose.

Les appareils de coupure et de raccordement électriques 

Interrupteurs et prises constituent la deuxième cause principale d’incidents:
– un examen visuel permet de déceler un interrupteur ou une prise en mauvais état;
– un défaut interne au mécanisme d’un interrupteur se décèle en le testant à l’aide d’un contrôleur de continuité. C'est plutôt du ressort d'un électricien. Procédez comme précédemment pour identifier et neutraliser le circuit concerné.

Un appareil de protection (coupe-circuit ou disjoncteur)

Autrefois assurée par un fil fusible dans une broche en porcelaine (les fameux "plombs fusibles"), puis d'une cartouche cylindrique, la protection des circuits, comme de l'installation en général, est aujourd'hui assurée par des disjoncteurs divisionnaires différentiels qui protègent l'installation et ses circuits.  Ce type d'appareil provoque automatiquement la coupure d’un circuit si son calibrage (en ampères) est inférieur à la puissance maximale que peut supporter le circuit . Cela survient par exemple quand on branche trop d'équipements en même temps (four et lave-vaisselle, par exemple). C'est aussi le cas quand la section des conducteurs du circuit n'est pas adaptée à l'intensité :
– si la section des conducteurs est insuffisante, créez un nouveau circuit pour le plus gros des consommateurs, avec son propre appareil de protection au tableau de répartition.
– si la section des conducteurs est convenable, remplacez l'appareil de protection par un disjoncteur) de calibre calibre supérieur.
En attendant, débranchez les appareils consommateurs de courant un à un jusqu'à "soulager" le circuit concerné.

Les défauts des équipements électriques 

Les défauts interviennent souvent sur des appareils électroménagers à moteur:
– le blocage d’un moteur peut provoquer une surintensité entraînant le déclenchement du disjoncteur.
– une usure excessive des balais (les “charbons”) d’un moteur universel entraîne une surchauffe et augmente la consommation de l’appareil (avec création de parasites radio-TV);
– la rupture ou la fusion des lames de l’interrupteur à bouton-poussoir commandant un appareil peut l’empêcher de fonctionner mais également créer un court-circuit.
– un défaut d'isolation au niveau de la carcasse d'un appareil électrique entraîne immédiatement un retour à la terre et une différence de potentiel, qui déclenche instantanément la coupure par le disjoncteur du circuit à condition qu'il soit différentiel ou au disjoncteur d'abonné (forcément différentiel, sauf s'il est hors d'âge). La recherche de l'appareil responsable se fait en débranchant tous les équipements et en les rebranchant un a un, jusqu'au déclenchement du disjoncteur du circuit concerné. 

Précautions de sécurité

Ne touchez à rien si un câble électrique est tombé à terre, si votre coffret extérieur a été endommagé, en cas d'odeur de brulé,  de trace noire, si le compteur ou le disjoncteur principal est  sans capot. Dans ces cas, composez le numéro d'urgence d'Enedis (09 726 750 XX (remplacer XX par le numéro du département concerné)

ATTENTION : l'intervention par soi-même sur l'installation électrique demande des connaissance spécifiques en électricité. Dans le doute faites appel à un électricien professionnel. 


Ces articles peuvent vous intéresser :

image

Les coffrets électriques de complément : cuisine, atelier, etc.

Les coffrets électriques complémentaires permettent de bénéficier en toute sécurité du confort apporté par les nouveaux équipements électriques domestiques. Ils évitent de greffer sur l’installation existante des circuits dérivés qui la surchargent.

image

Installation électrique : la GTL ou gaine technique logement

La GTL, ou gaine technique logement, est obligatoire dans le neuf et lors qu'une rénovation totale de l'installation électrique supposant le passage et le contrôle du CONSUEL. Son installation est fortement recommandée dans tous les cas de rénovation importante. Elle participe à la sécurité électrique du logement.

image

La sécurité électrique de votre logement

On sait l’importance de la qualité d’une installation électrique mais vous me demandez souvent ce que c’est qu’une installation « aux normes » ? Je réponds régulièrement que seule une installation neuve, ou le jour de la réception d’un logement est véritablement « aux normes » et qu’elle peut très bien ne plus l’être dans les jours ou les semaines qui suivent du fait d’un changement de la réglementation. La question importante n’est donc pas de la conformité avec la norme, la fameuse NF C 15-100, qui régit les installations domestiques, mais de savoir si une installation répond aux standards de sécurité auxquels on est en droit de s’attendre. En clair est-ce que notre installation est sûre ?

image

Les principes d'une installation électrique

La vocation d’une installation est d’alimenter des appareils fixes ou des points d’alimentation (prises) pour des appareils mobiles. Pour cela, un certain nombre de conducteurs partent du tableau de répartition, situé après le compteur. Ils permettent de répartir le courant mis ainsi à disposition par le distributeur d'énergie.

Les dernieres vidéos maison

image

Bien régler son thermostat

Faire des économies d'énergie commence bien entendu par le fait de bien isoler son logement, mais aussi en apprenant à régler correctement le thermostat du ou des appareils de chauffage.

image

Isolation des parois : la fin des ossatures?

L'innovation réside dans la suppression des ossatures métalliques rendue possible par l’association d’une plaque de plâtre ultra résistante et d'accessoires de pose brevetés. Le système permet de réaliser un doublage des murs intérieurs sans ossature métallique verticale.   

image

Travaux de maçonnerie

La maçonnerie est à la base des travaux de construction. Les techniques sont assez simples, mais il faut suivre à la lettre les conseils avisés et ne se lancer dans les travaux qui participent à la solidité du bâti que bien informé. L'outillage est basique et assez peu onéreux.

image

Les conseils rénovation

La rénovation permet de prolonger et d'améliorer la maison. La rénovation énergétique de la maison est à l'ordre du jour : isolation, chauffage, rafraîchissement permettent de mieux vivre et de faire des économies

image

Nos conseils jardin

Le jardin est le complément logique de la maison, comme le sont le balcon, la terrasse et même le logement en général pour y faire pousser des plantes d'intérieur.

image

Nouvelle rubrique séniors !

Rester le plus longtemps possible chez soi pour bien y vivre sa retraite et y vieillir dans les meilleures conditions, c'est le souhait d'un maximum de personnes, même si les établissements spécialisés sont en grande majorité bien tenus, par des personnels dévoués et attentifs. Mais pour rester chez soit quand on perd de la mobilité, il faut des aménagements, des adaptations qui facilitent la vie. Les conseils manquent souvent pour réaliser des travaux dans le logement, avoir les bonnes informations sur les aides financières, les bons contact pour faire certaines démarches. C'est l'objet de cette rubrique.

image

PAC hybride gaz : Christian PESSEY témoigne !

Dans cette vidéo, Christian PESSEY fait le point sur la PAC hybride gaz et vous annonce notre future série de reportages consacrée à l'installation de ce système, du raccordement au gaz de ville jusqu'à sa mise en service ! 

Les derniers conseils maison

image

Les différents types de plafonds

Dans les maisons anciennes, les plafonds sont en plâtre sur lattis (bacula). Dans les habitations modernes, ils sont le plus souvent en plaque de plâtre. Si le plancher est à structure bois, les deux types de plafond sont fixés sur les solives qui supportent le plancher de la pièce supérieure. Beaucoup de maisons ont des sols et planchers d’étage en béton : dalle auto-porteuse, mais plus souvent encore plancher en hourdis béton (ou entrevous), posés entre des poutrelles en béton précontraint, des plaques de plâtre assurant la finition du plafond.

image

Peinture d'un mur : comment éviter les cloques ?

Lorsque la peinture d'un mur se soulève en petites cloques disgracieuses quelques heures ou jours après l’application, on est très déçu. Le phénomène, très fréquent mais évitable, résulte de différents facteurs : déséquilibre entre l’humidité, la température, le support et les techniques d’application. Sur un chantier professionnel comme dans une rénovation domestique, les cloques sont le symptôme d’un mur qui n’a pas été suffisamment préparé ou d’une peinture appliquée dans de mauvaises conditions. En comprenant les mécanismes en jeu, il devient possible de s’en prémunir.

image

Chaux vive et chaux éteinte : différences et utilisations

Longtemps avant l’essor du ciment moderne, la chaux a façonné les murs, les sols et les champs. Derrière ce nom familier se cachent pourtant deux matières bien distinctes : la chaux vive et la chaux éteinte. Toutes deux issues du calcaire, elles se distinguent par une réaction chimique décisive qui change leur nature, leur comportement et leurs usages.

image

Pose du parquet : les différentes méthodes de pose

Le parquet est l’un des types de sols les plus anciens. Autoporteur quand il est cloué sur des solives ou des lambourdes, il devient revêtement quand il est collé ou posé “flottant”. Les différentes méthodes de pose de parquet permettent d’obtenir des sols d’excellente qualité dont l’entretien variera selon la finition choisie. Une sous-couche isolante est de rigueur pour la pose flottante, surtout en immeuble collectif. Voici la synthèse des méthodes de pose.

image

Les appareils de chauffage électriques

Longtemps considérés comme des appareils d’appoint, car gros consommateurs d’énergie, les appareils électriques font désormais partie intégrante des systèmes de chauffage. Si les convecteurs sont montrés du doigt pour leur inconfort (le flux d'air) et leur manque de souplesse (le "tout ou rien"), les radiateurs à liquide caloporteur ou à cœur de chauffe en fonte ou en pierre assurent une chaleur douce comparable à celle d'un radiateur de chauffage central.   

image

Faut-il renoncer à Maprimerénov'? Quelles autres solutions d'aides ?

Le dispositif MaPrimeRénov’, mis en place par l’État pour accompagner les travaux de rénovation énergétique en France, ne traverse pas sa meilleure passe. Suspensions, baisses de budget et complexification sont autant de signaux qui incitent à s’interroger : faut-il y renoncer ? Et si l’on changeait de cap, quelles autres solutions s’offrent aux particuliers ?

image

Doubler un sol par panneaux vissés

Le doublage du sol par des panneaux (de particules ou de MDF) est une solution rapide et très efficace, notamment quand un ragréage est insuffisant. Il faut naturellement pour cela que le sol soit plan et se prête au chevillage et au vissage. Le panneau de particules présente l’avantage d’offrir une assez bonne isolation acoustique et thermique, surtout s’il est d’une certaine épaisseur. On peut aussi intercaler entre le panneau et le sol une couche d’isolant supplémentaire.