Les joints en mousse
Ce sont les joints d’étanchéité les moins onéreux et les plus faciles à poser. Ils ont un défaut : une usure rapide. Il est nécessaire de les changer tous les ans ou tous les deux ans.
• La présentation : les bourrelets en mousse se vendent en rouleaux de différentes longueurs (de 10 à 25 m). Ils se coupent facilement avec des ciseaux. On distingue les bourrelets en mousse de polyuréthane et ceux en mousse à cellules fermées. Les seconds sont plus résistants et peuvent durer trois ans. Ces joints sont généralement de couleur blanche ou grise.
• La mise en place : commencez par un sérieux nettoyage du dormant de la fenêtre. Pour que le joint adhère bien sur la peinture, dégraissez à l’aide d’un détergent ou de trichloréthylène. Le joint autocollant doit être appliqué dans une partie de la fenêtre où il ne risque pas d’être arraché.
Le mieux est de le fixer sur le dormant au fond de la feuillure ou sur le rebord.
Les joints en plastique à profil en V
Il s’agit d’un joint en forme de V, dont l’une des branches est autocollante. Les modèles en plastique sont auto-collants. Ceux en métal (laiton) sont cloués avec des semences (ils sont pratiquement inusables).
La pointe du V doit être tournée vers l’intérieur de la pièce pour que le joint se resserre et assure l’étanchéité entre vantail et dormant en faisant ressort quand on ferme la fenêtre.
Les bourrelets en caoutchouc ou en vinyle
• Ces joints autocollants sont plus résistants que les bourrelets en mousse. Ils peuvent durer cinq ans et plus dans des conditions normales d’utilisation. Ils sont toutefois plus onéreux.
• Ces bourrelets sont profilés (U, E, ronds, etc.). Certains, plus minces, sont destinés plus particulièrement aux fenêtres métalliques ; les joints assez épais sont réservés aux fenêtres traditionnelles en bois.
Leur pose exige un nettoyage et un dégraissage préalables.
Préparation de la fenêtre
Le silicone produit permet de réaliser des joints souples, solides et durables sur toutes les fenêtres, de conception ancienne ou moderne, en bois ou en métal.
• Commencez par nettoyer toutes les parties destinées à recevoir le joint (dormant).
• Dégraissez ensuite au succédané de trichloréthylène pour faciliter l’adhérence.
• Le silicone n’adhère pas naturellement sur le bois, aussi est-il nécessaire de passer préalablement un primaire (ou “primer”). Ce produit, conditionné en flacon, doit être appliqué avec un petit pinceau.
Réalisation du joint
Le mastic silicone se présente en cartouche pourvue d’un poussoir pour l’extrusion du produit, ou en tube. Il existe aussi des pistolets extrudeurs rechargeables. Les cartouches sont munies d’une buse qu’il faut couper au diamètre souhaité pour le boudin de mastic. Il doit être déposé en cordon régulier sur toute la longueur à calfeutrer ; c’est l’un de ses avantages que d’offrir une continuité parfaite, même dans les angles.
• Déposez le cordon sur le dormant (on le place en général dans l’angle de la feuillure).
• Ne refermez pas la fenêtre immédiatement, car le mastic adhérerait aux vantaux. Passez d’abord une couche d’anti-adhérent ; ce produit, liquide, s’applique au pinceau sur toute la longueur du cordon. Il existe aussi des ruban anti-adhésifes.
• Fermez alors la fenêtre pendant 1 minute.
• Ouvrez-la et éliminez délicatement avec un cutter toutes les bavures résultant de la pression des vantaux.
• Refermez la fenêtre pour 24 heures : le joint aura le temps de sécher en gardant la forme précise qui correspond aux interstices entre vantaux et dormant.