La plomberie en cuivre

Bien qu'il existe aujourd'hui d'autres produits que le cuivre pour réaliser les alimentations d'une installation sanitaire, le cuivre a toujours la préférence de bien des professionnels, qui ne jurent toujours que par lui, malgré un prix assez élevé.

Il y a bien sûr la tradition et les habitudes. Le cuivre a supplanté le plomb dans les années 1930, pour s’imposer définitivement une vingtaine d’années plus tard. Le plomb est désormais rigoureusement interdit dans les installations neuves et devrait être éradiqué des installations anciennes à court ou moyen terme, j’aurais l’occasion d’y revenir.

Les atouts du cuivre

Une résistance au vieillissement exceptionnelle et, de ce fait, une étanchéité à très long terme (il se corrode très peu et ne se perce pratiquement jamais) constituent certainement ses principaux atouts.
Une qualité sanitaire hors pair, liée au matériau lui-même, mais aussi de l’étanchéité de ses liaisons et raccords (s’ils sont bien faits), ce qui empêche la pénétration de l’air et d’agents contaminants extérieurs qui pourraient dégrader la qualité de l’eau dans les tuyaux sont aussi parmi ses avantages.
Enfin, le cuivre se prête bien à un assemblage des tubes, en pose apparente comme en pose encastrée, pour qui sait s’y prendre.

Les raccords brasés (soudés)

Il y a aujourd’hui plusieurs façons d’assembler des tubes cuivre. La principale et la plus orthodoxe se fait à chaud, en faisant fondre un métal d’apport généralement à base d’étain entre des tubes emboîtés ou reliés par des raccords à emboîtement. On parle de « soudure » bien qu’il s’agisse en fait d’une brasure puisqu’il y a l’apport de métal de liaison. Les assemblages par soudure (ou brasure) peuvent rester étanches sans problème des dizaines et des dizaines d’années. Ils sont aussi très solidement raccordés.

Les raccords mécaniques

On peut malgré tout assembler les tubes avec des raccords mécaniques vissants. On a longtemps parlé pour les désigner de raccords « américains » puisqu’ils nous sont venus des États-Unis, notamment après la Seconde Guerre mondiale. Avec ces raccords, la liaison des tubes se fait par un manchon fileté mâle des deux côtés et par une paire d’écrous percés en leur centre. L’étanchéité se fait par des joints (avec collets battus), des rondelles métalliques ou encore des bagues en forme d’olive. Ces raccords sont faciles à utiliser, il ne demandent pas l'usage d’un chalumeau ou d’une lampe à souder mais leur durée de vie n’est pas vraiment assurée à long terme. Ils grèvent aussi nettement le coût d’une installation. Et ils ne sont pas très esthétiques

Les raccords automatiques

Dernière innovation, apparue depuis quelques années : les raccords automatiques qui fonctionnent par simple emboîtement sans aucun outil. C’est rapide, pratique, à la portée de tous et de toutes, mais on manque de recul sur leur étanchéité à long terme. Et ils sont très chers, ce qui exclut de les utiliser pour tout une installation.


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Cintrer les tubes en cuivre

Une installation de plomberie ne comporte pas que des tubes droits ; pour réaliser des coudes,  le cintrage permet de plier les tubes selon un angle voulu, sans en écraser le diamètre (ce qui pourrait modifier le débit et créer des coups de buttoir au passage de l’eau). C'est une solution plus économique que l'utilisation de raccords coudés, à braser ou mécanique. Cette solution réduit également les risques de fuites.

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Raccorder des tubes de cuivre par manchonnage

Cette technique d'assemblage des tubes cuivres consiste à évaser l’un des tubes, après l’avoir recuit, pour y introduire l’autre tube (manchonnage) avant de procéder à la brasure. C'est la méthode la plus employée par les professionnels pour son efficacité (supérieure aux raccords mécaniques ), sa simplicité (une seule brasure par raccordement) et son économie (pas de raccord à acheter, moindre utilisation de brasure, rapidité d'exécution.

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