Les appareils de chauffage électriques

Longtemps considérés comme des appareils d’appoint, car gros consommateurs d’énergie, les appareils électriques font désormais partie intégrante des systèmes de chauffage. Si les convecteurs sont montrés du doigt pour leur inconfort (le flux d'air) et leur manque de souplesse (le "tout ou rien"), les radiateurs à liquide caloporteur ou à cœur de chauffe en fonte assurent une chaleur douce comparable à celle d'un radiateur de chauffage central.   

Quel que soit le mode de fonctionnement des appareils, le chauffage électrique se distingue par sa grande souplesse d’utilisation, sa propreté et son silence de fonctionnement. Les appareils électriques peuvent être envisagés comme des systèmes d’appoint aussi bien que comme les éléments du chauffage principal d’une habitation
Le coût d’utilisation relativement élevé des appareils a pour contrepartie la faiblesse de l’investissement que représente le prix d’acquisition des matériels ; dans la plupart des cas, l’installation se limite à une ou plusieurs lignes électriques associées à des dispositifs de protection, et éventuellement de programmation et de pilotage adaptés. Pour éviter un surcoût de consommation, le chauffage électrique a pour corollaire une excellente isolation thermique, sans laquelle il vaut mieux envisager un autre mode de chauffage.
Le principe même de ce type de chauffage repose sur la transformation de l’énergie électrique en chaleur. Trois modes de transformation et de diffusion sont possibles.
• La convection, qui consiste à réchauffer un flux d’air au contact de résistances.
• Le rayonnement, qui diffuse la chaleur sous forme de rayons (comme le soleil), absorbés par le corps et par l’air ambiant. 
• L’accumulation et l'inertie, qui revient à chauffer un matériau à forte inertie, capable de stocker la chaleur et de la restituer plus ou moins rapidement et plus ou moins  longtemps.

Les convecteurs

Ils se composent d’une carcasse métallique contenant des résistances. Au contact des résistances, l’air s’échauffe. Il se crée une circulation de l’air qui entraîne le chauffage de la pièce. Le fonctionnement est immédiat. On parle d'appareils à effet Joule.
Les modèles mobiles (chauffage d’appoint). Ils sont présentés sur pieds. Ils doivent être raccordés par une fiche à une prise de courant bénéficiant d'un raccordement à la terre, dont la capacité doit être en rapport avec la puissance de l’appareil. Celle-ci va de 750 à 2 000 W (le chauffage étant obtenu en principe par deux résistances commandées séparément). Ils sont proposés avec ou sans soufflerie.
• Les appareils fixes . Ils sont destinés à être accrochés au mur. Leur alimentation se fait par raccordement direct à un circuit électrique, sans interposition de fiche. Ils intègrent désormais différents systèmes de pilotage et de régulation, notamment un thermostat plus précis que celui des appareils mobiles. Certains reçoivent un programmateur électronique hebdomadaire. Les modèles les plus évolués peuvent bénéficier d’une commande par fil pilote ou radio, permettant un raccordement à un système de programmation centralisé individualisant les appareils et permettant une gestion économique de ceux-ci. Leur puissance va de 500 à 2 000 W.

Les panneaux rayonnants

Cette génération d’appareils électriques offre de nombreux avantages, parmi lesquels une esthétique soignée, le principe de fabrication (circuit imprimé) permettant une intégration dans des panneaux de toutes natures (grille, plaques de marbre, de verre, de vitrocéramique, etc.). 
La chaleur qu’ils procurent par rayonnement est à la fois douce et harmonieusement répartie. Leur puissance va de 500 à 2 000 W.
Le prix d’acquisition est bien supérieur à celui des convecteurs, ce qui grève nettement le coût de l’installation et invite à un calcul précis de la rentabilité du système et à une comparaison sérieuse avec d’autres systèmes de chauffage.

Les appareils à accumulation et à inertie

Les appareils à accumulation emmagasinent la chaleur dans des briques la nuit, lorsque les tarifs sont avantageux, et la restituent le jour, grâce à un ventilateur.  L’appareil comprend en général un thermostat pour la charge et un autre pour la restitution de la chaleur. Économiquement satisfaisant, l’accumulateur présente en revanche l’inconvénient d’être encombrant et surtout très lourd, et donc pratiquement indéplaçable. Ce type d'appareil tend à disparaître du marché.
Les appareils à inertie reposent sur le même principe mais offrent une plus grande souplesse d'utilisation. Ils contiennent soit un liquide, soit un cœur de chauffe métallique ou en pierre, chauffés par une résistance. Les appareils contenant du liquide (dit caloporteur) offrent un confort proche de celui d'un radiateur de chauffage central. Dans les deux cas, une régulation très fine, par thermostat intégré ou déporté, garantit un fonctionnement moins dispendieux que celui d'un convecteur. Une programmation permet une utilisation rationnelle du dispositif. Les appareils connectés à commande digitale participent au confort et à l'économie de fonctionnement de ces appareils. Les sèche-serviettes entrent dans la catégorie des appareils à inertie à liquide caloporteurs. Certains peuvent être raccordés à un circuit de chauffage central, pour fonctionner sur une résistance quand la chaudière est coupée.

Les cheminées électriques

La mode nous vient d’Angleterre, où le plaisir des yeux l’emporte parfois sur la chaleur des pieds. La cheminée électrique “à effets de flamme” s’est perfectionnée en passant la Manche et tend à devenir un vrai mode de chauffage. Le système permet de créer une cheminée factice, là où les contraintes de la construction ne permettent pas d’en installer une vraie. L’installation est très simple puisqu’elle se limite à un branchement ordinaire et à un éventuel habillage. La puissance va jusqu’à 2 000 W (avec deux allures et un thermostat).

 

 

 


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