Les détecteurs de mouvement : le cœur du dispositif
Les détecteurs infrarouges passifs (PIR), souvent appelés radars, sont les plus courants car les plus polyvalents, un seul détecteur couvrant une large zone. Ils analysent les variations de chaleur dans une pièce et repèrent la présence d’un corps en mouvement. Leur champ d’action couvre généralement plusieurs mètres, ce qui en fait un choix privilégié pour les couloirs, les salons ou les entrées.
Détecteurs infrarouges et micro-ondes
Certains modèles combinent infrarouge et micro-ondes pour une détection encore plus fiable, limitant les fausses alertes dues à la chaleur des radiateurs ou aux animaux domestiques.
Vidéosurveillance
Ces détecteurs, souvent autonomes sont associés à la télé-surveillance, par prise de photos, télé-visualisation en direct ou enregistré par un service de surveillance ou directement sur votre smartphone.
Installation des détecteurs de mouvement
Pour une installation optimale, ces capteurs doivent être placés à environ 2 m du sol, dans un angle de la pièce, avec une vue dégagée sur la zone à surveiller. On évitera de les orienter vers des fenêtres ou des sources de chaleur.
Les détecteurs d’ouverture : la première ligne de défense
Autre élément clé : les détecteurs d’ouverture, souvent appelés contacts magnétiques. Ils sont installés sur les portes et les fenêtres et se déclenchent dès qu’un ouvrant est forcé ou entrouvert. Leur principe est simple : un petit aimant maintient un contact fermé ; dès qu’il est séparé, l’alarme se met en route.
Positionnement des détecteurs d'ouverture
Ce type de détecteur est essentiel pour les points d’accès principaux, mais aussi pour les fenêtres situées au rez-de-chaussée ou donnant sur un balcon. Certains modèles modernes sont connectés, permettant de recevoir une alerte directement sur son smartphone.
Les détecteurs de bris de glace : la vigilance silencieuse
Moins connus mais très efficaces, les détecteurs de bris de vitre réagissent aux vibrations ou aux fréquences sonores spécifiques d’un verre brisé. Ils se placent généralement près des baies vitrées ou des vérandas. Ces capteurs sont capables de faire la différence entre un choc ordinaire et un véritable bris de vitre, grâce à une double analyse acoustique.
Les détecteurs extérieurs : anticiper avant l’intrusion
Pour renforcer la sécurité, il est possible d’installer des détecteurs périmétriques extérieurs. Ces capteurs, souvent à double technologie, analysent les mouvements dans le jardin, sur une terrasse ou près d’un portail. Ils sont autonomes et couplés généralement avec un ou plusieurs projecteurs, très déstabilisants pour un intrus. Ils intègrent une caméra permettant un transmission à distance des images ainsi qu'une possibilité d'interpellation vocale. Ils possèdent aussi une sirène. Ils ont pour avantage de détecter l’intrus avant qu’il n’entre dans la maison, permettant une réaction plus rapide. Plusieurs autres technologies sont possibles, dont les barrières infrarouges assurant une protection périphériques éloignée, en limite de propriété. Les risques de fausses alarmes sont cependant importants.
Une installation stratégique pour une protection complète
Un bon système d’alarme repose sur une répartition intelligente des détecteurs. Les ouvertures principales, les zones de passage et les pièces sensibles (bureau, salon, garage) doivent être équipées en priorité. Enfin, une maintenance régulière — vérification des piles et batteries éventuelles, nettoyage des capteurs et projecteurs (à l'extérieur) — garantit le bon fonctionnement du dispositif.
Complémentarité des détecteurs
Un système d’alarme efficace repose sur la complémentarité de plusieurs détecteurs : mouvement, ouverture, bris de glace et extérieur. Leur emplacement et leur paramétrage conditionnent la fiabilité de la protection. Bien installés, ils constituent une barrière invisible, mais redoutablement efficace contre toute tentative d’intrusion. Mais ils ne doivent pas être anxiogènes par de fausses alarmes répétées.